Documentaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jeanne MENJOULET (Réalisation), UMR 8058 Centre d'Histoire Sociale (Production), Sylvie Thénault (Intervention), Liora Israël (Intervention), Mamadou Bassirou Barry (Intervention)
Conditions d'utilisation
Licence CC-BY-NC-ND
DOI : 10.60527/jb5k-hs52
Citer cette ressource :
Sylvie Thénault, Liora Israël, Mamadou Bassirou Barry. CHS (UMR 8058). (2015, 9 novembre). Jean Jacques De Felice, Avocat militant des droits de l'Homme , in 2014-2015. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/jb5k-hs52. (Consultée le 19 mars 2024)

Jean Jacques De Felice, Avocat militant des droits de l'Homme

Réalisation : 9 novembre 2015 - Mise en ligne : 9 décembre 2015
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Descriptif

A l'occasion de la sortie du numéro de  la revue "Matériaux pour l'histoire de notre temps" (BDIC, 2015), les historiennes Sylvie Thénault et Liora Israël, et l'archiviste, Bassirou Barry, développent quelques thématiques autour du parcours de l'avocat militant des droits de l'homme, décédé en 2008, Jean-Jacques de Félice, dont les archives, déposées à la BDIC, témoignent de ces combats :

Avocat de militants du FLN (dont Ben Bella) durant la guerre d'Algérie, avocat d'une figure de la lutte anti-apartheid, comme Nelson Mandela, avocat de leaders indépendantistes kanaks, comme Jean-Marie Tjibaou, ou avocat de terroristes d'extrême-gauche des années 1970 (Brigades Rouges, Bande à Baader), Jean-Jacques de Félice était par ailleurs avocat des militants de la non violence, en particuliers des objecteurs de conscience.

De nombreux extraits d'entretiens réalisés du vivant de l'avocat alternent avec les analyses des historiennes relatives à ces apparents paradoxes. Outre la question de la guerre d'Algérie et de la violence politique, le sens de l'engagement par le biais du droit est également questionné : le droit "chiffon de papier", ou le droit comme une arme de lutte ? 

Des expériences comme celle du "Mouvement d'action judiciaire" qui regroupait des juristes comme J.J. de Félice, Henri Leclerc, ou Michel Tubiana sont abordées ainsi que la question de la désobéissance civile, de la mobilisation sur le plateau du Larzac et de combats des années 2000, de l'emprisonnement de José Bové aux actions pour le droit au logement (occupation de l'immeuble de la rue du dragon).

Les droits de l'homme, sont un fil conducteur de tous ces engagements (Jean-Jacques de Félice fut vice-président de la LDH), sans compter des motivations plus personnelles, comme les croyances religieuses (l'éducation protestante de l'avocat le rapprochait d'une certaine façon de militants du FLN pour qui les convictions religieuses musulmanes étaient importantes).

Intervention

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