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- Date de réalisation : 9 Novembre 2015
- Durée du programme : 41 min
- Classification Dewey : Histoire de France (1870-1945 : IIIe République, XXe siècle)
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- Catégorie : Documentaires
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Histoire Moderne et Contemporaine : France
- Collections : films du CHS (histoire sociale contemporaine), 2014-2015
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- producteur : Centre d'Histoire Sociale UMR 8058
- Réalisateur(s) : MENJOULET Jeanne
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- Langue : Français
- Mots-clés : violence, droits de l'homme, terrorisme, justice, avocat, archives, Centre d'Histoire Sociale, chs, Sylvie Thénault, Jean-Jacques de Félice, Liora Israël, Bassirou Barry, insoumission, objecteurs de conscience, non violence, extrême-gauche, Irène Terrel, BDIC
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Dans la même collection
























Jean Jacques De Felice, Avocat Militant Des Droits de l'homme
A l'occasion de la sortie du numéro de la revue "Matériaux pour l'histoire de notre temps" (BDIC, 2015), les historiennes Sylvie Thénault et Liora Israël, et l'archiviste, Bassirou Barry, développent quelques thématiques autours du parcours de l'avocat militant des droits de l'homme, décédé en 2008, Jean-Jacques de Félice, dont les archives, déposées à la BDIC, témoignent de ces combats :
Avocat de militants du FLN (dont Ben Bella) durant la guerre d'Algérie, avocat d'une figure de la lutte anti-apartheid, comme Nelson Mandela, avocat de leaders indépendantistes kanaks, comme Jean-Marie Tjibaou, ou avocat de terroristes d'extrême-gauche des années 1970 (Brigades Rouges, Bande à Baader), Jean-Jacques de Félice était par ailleurs avocat des militants de la non violence, en particuliers des objecteurs de conscience.
De nombreux extraits d'entretiens réalisés du vivant de l'avocat alternent avec les analyses des historiennes relatives à ces apparents paradoxes. Outre la question de la guerre d'Algérie et de la violence politique, le sens de l'engagement par le biais du droit est également questionné : le droit "chiffon de papier", ou le droit comme une arme de lutte ?
Des expériences comme celle du "Mouvement d'action judiciaire" qui regroupait des juristes comme J.J. de Félice, Henri Leclerc, ou Michel Tubiana sont abordées ainsi que la question de la désobéissance civile, de la mobilisation sur le plateau du Larzac et de combats des années 2000, de l'emprisonnement de José Bové aux actions pour le droit au logement (occupation de l'immeuble de la rue du dragon).
Les droits de l'homme, sont un fil conducteur de tous ces engagements (Jean-Jacques de Félice fut vice-président de la LDH), sans compter des motivations plus personnelles, comme les croyances religieuses (l'éducation protestante de l'avocat le rapprochait d'une certaine façon de militants du FLN pour qui les convictions religieuses musulmanes étaient importantes).
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