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- Date de réalisation : 18 Octobre 2016
- Durée du programme : 38 min
- Classification Dewey : Histoire des Antilles et des Bermudes, Esclavage (commerce des esclaves, histoire de l'esclavage)
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Anthropologie et Ethnologie, Histoire Moderne et Contemporaine : Monde
- Collections : Mémoire et histoire de l'esclavage dans le monde atlantique
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : MULOT Stéphanie
- producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
- Réalisateur(s) : SARAZIN Claire
- Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : conscience historique, esclavage (mémoire collective), Antilles (19e-21e siècles), lieux de mémoire, Mémorial ACTe (Guadeloupe), monuments commémoratifs
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Dans la même collection




















Le Mémorial Acte de Guadeloupe : réconcilier les mémoires, occulter l’histoire ? / Stéphanie Mulot
Le Mémorial Acte de Guadeloupe : réconcilier les mémoires, occulter l’histoire ? / Stéphanie Mulot, in colloque "Mémoire et histoire de l'esclavage dans le monde atlantique", organisé dans le cadre du programme de recherche de l'accord franco-brésilien CAPES-COFECUB et du labex SMS Mémoires de l'Esclavage aux AMériques (MESCLAM) Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 17-18 octobre 2016.
Panel 5 : Les lieux de mémoire.
Inauguré par le Président de la République en 2015, le Mémorial Acte s’impose dans le paysage guadeloupéen comme le centre caribéen d’expression de la traite et des esclavages, et non pas comme un musée. Il ambitionne pourtant de retracer l’histoire de la traite et de l’esclavage et de réconcilier les différentes mémoires. Il insiste aussi sur le fait que les populations serviles du nouveau monde ont pu construire des sociétés, des cultures, des religions, des mouvements politiques, des œuvres scientifiques et artistiques, dans un geste de résilience. Ce faisant, le souci de réconciliation et révolution mémorielle semble préférer occulter, dans les expositions, la dimension politique et sociale de l’esclavage, les atrocités commises durant des siècles, et le quotidien douloureux des esclaves caribéens, pour souligner au contraire la fierté de peuples combattants, fiers et insoumis. « On n’est pas à Auschwitz ici ! », leitmotiv de ses responsables, résume cette posture paradoxale visant à occulter ou minimiser le poids de la souffrance et de l’histoire, pour valoriser la fierté de la résilience créole créatrice et des mémoires pacifiées.
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Stephanie Mulot 12/08/2017 09h42