Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Nathalie MICHAUD (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Julien Garde (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Jean-Jaurès - campus Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/vdfm-d422
Citer cette ressource :
Julien Garde. UT2J. (2017, 14 décembre). Zémire et Azor de Grétry : renouveler l'expression des passions à travers le conte / Julien Garde , in Casse-Noisette. Du conte au ballet, ou comment transposer le merveilleux. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/vdfm-d422. (Consultée le 22 mai 2024)

Zémire et Azor de Grétry : renouveler l'expression des passions à travers le conte / Julien Garde

Réalisation : 14 décembre 2017 - Mise en ligne : 9 février 2018
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Descriptif

Zémire et Azor de Grétry : renouveler l'expression des passions à travers le conte / Julien Garde, in "Du conte au ballet, ou comment transposer le merveilleux", journée d'étude organisée par l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès dans le cadre d'un partenariat avec le Théâtre du Capitole, sous la responsabilité scientifique et la coordinationde Michel Lehmann et Christine Calvet. Université Toulouse Jean Jaurès, Théâtre du Capitole, 14 décembre 2017. * Images et prise de son : Service audiovisuel de la Mairie de Toulouse.

Dès la fin du XVIIIe siècle, le ballet a partie liée avec le conte. Casse-Noisette, Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Giselle, Coppélia, Cendrillon… Cette liste ne constitue pas une histoire exhaustive du ballet, mais le coeur d’un répertoire qui souligne un rapport entre deux expressions : le littéraire et le chorégraphique. La seule aventure littéraire du conte est déjà en soi d’une grande complexité. Elle reconsidère les formes brèves et pose la question des réécritures successives. Le conte est un vecteur culturel, identitaire, sociétal et générationnel. Peut-on ainsi se contenter de dire que La Belle au bois dormant de Tchaïkovski est la version dansée et musicalisée d’un conte populaire, alors que ce dernier est pour le moins passé entre les mains de Perrault et des frères Grimm, ce qui fait de lui un conte pour enfants réinterprété par des adultes, un artefact populaire urbanisé par la bourgeoisie, le tout dans un méli-mélo de récit oral, transcription écrite, nouvelle littéraire, intrigue dramatique, narration chorégraphiée et poétisation musicale ? Sans oublier une marque française pour les entrechats et un élan russe pour les doubles croches.Dans un contexte aussi foisonnant, on peut se demander ce qui a touché chacun des créateurs de la longue généalogie de Casse-Noisette, des premiers écrivains, Hoffmann et Dumas père, au musicien Tchaïkovski, en passant par Vsevolojski, le directeur des Théâtre Impériaux et les deux chorégraphes Petipa et Ivanov. Est-ce la puissance de l’intrigue, sa force d’enchantement, son potentiel spectaculaire et merveilleux, la préférence donnée à l’idéal de l’expression dansée, mieux approprié au conte que le théâtre ou l’opéra ?La 19e journée d’étude organisée par l’Institut IRPALL en partenariat avec le Théâtre du Capitole interroge la potentialité dramatique du conte, son attractivité pour les autres arts de la scène, principalement le ballet, mais aussi l’opéra. L’exploitation du conte comme matériau d’inspiration pour ces arts est-elle un effet de mode ou une réelle opportunité pour contribuer à leur épanouissement ? Depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui, le conte offre-t-il toujours les mêmes opportunités aux créateurs, comme par exemple celle de l’émerveillement spectaculaire, une qualité qui pourrait bien s’avérer fort réductrice au bout du compte ?

Intervention
Thème
Documentation

DIDIER, Béatrice (2018). Zémire et Azor : La Belle et la Bête sur la scène lyrique, in Rotraud von Kulessa, Catriona Seth (dirs), Une éducatrice des Lumières, Marie Leprince de Beaumont, Paris, Éditions Classiques Garnier, 197-203.

SERMAIN, Jean-Paul (2011). La Belle et la Bête en famille. Cousinages historiques et poétiques, Féeries, 8, 21-34. [En ligne : https://journals.openedition.org/feeries/775].

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BARA, Olivier (2015).  Le conte en scène, de Cendrillon au Petit Chaperon rouge : une métamorphose merveilleuse de l’opéra-comique, entre Empire et Restauration ?, Féeries, 12, 115-130. [En ligne : https://journals.openedition.org/feeries/972].

RAMOND, Catherine (2007). Une bête sans bêtise, Féeries, 4, 35-50. [En  ligne : https://journals.openedition.org/feeries/233].

VEYSMAN, Nicolas (2007). Le féerique moral dans les contes moraux de Marmontel, Féeries. Études sur le conte merveilleux, XVIIe-XIXe siècle, 4, 213-234. [En ligne : https://journals.openedition.org/feeries/413].

SERMAIN, Jean-Paul (2005). Le conte de fées du classicisme aux Lumières. Paris, Desjonquères Éditions, 284 p.

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RAMIREZ, Carmen (2002). Le soupçon du merveilleux dans le conte des Lumières, in Régine Jomand-Baudry, Jean-François Perrin (dirs), Le conte merveilleux au XVIIe siècle : une poétique expérimentale, Paris, Éditions Kimé, 212-228.

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MARMONTEL, Jean-François [1800] (1846). Mémoires [d’un père pour servir à l’instruction de ses enfants]. Introduction de Fs. Barrière. Paris, Librairie Firmin Didot frères, 446 p. [En ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6241762m].

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