Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Pôle universitaire de Vichy (Allier)
Langue :
Français
Crédits
Julien Zurbach (Intervention)
Détenteur des droits
DRAC Auvergne-Rhône-Alpes/Maison des Sciences Humaines de Clermont-Ferrand
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/g4k5-ed22
Citer cette ressource :
Julien Zurbach. ClermontMsh. (2024, 12 décembre). De Cnossos à Glozel : horizons égéens de l’affaire , in Colloque Glozel / Session 2 – Glozel et la Préhistoire : construction(s) intellectuelle(s) et institutionnelle(s). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/g4k5-ed22. (Consultée le 13 novembre 2025)

De Cnossos à Glozel : horizons égéens de l’affaire

Réalisation : 12 décembre 2024 - Mise en ligne : 13 novembre 2025
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Descriptif

Cette communication porte sur la place des développements égéens à divers moments de « l’affaire » de Glozel.

1. On définira d’abord l’état des connaissances sur les écritures syllabiques égéennes (linéaire A et B surtout) et sur l’histoire des alphabets grecs et italiens au milieu des années 1920, ce qui devrait permettre de comprendre la place des références tant aux écritures syllabiques qu’alphabétiques. Dès le début, et bien que seconde en comparaison avec la place du phénicien dans les débats, cette référence est présente, comme le montrent des références éparses à Arthur Evans, dont Antonin Morlet connaissait le livre (sans doute Scripta Minoa publié à partir de 1909). La prise de position d’Evans, quoique très claire, reste anecdotique. Quant aux alphabets grecs et italiques archaïques, ils sont là avant tout pour appuyer la réévaluation (à la baisse bien entendu) de la place historique de l’invention phénicienne. Il faudra évaluer le niveau d’analyse auquel sont soumises les « inscriptions » de Glozel afin de le placer dans le contexte de développement de la science épigraphique (la confusion récurrente entre syllabaire et alphabet est notable).

2. Le retour des questions glozéliennes dans les années 1960 donne une place essentielle à une autre branche des écritures méditerranéennes, les écritures ibériques, déjà mentionnées par Morlet et Reinach. Elles occupent une place paradoxale du fait de leur syllabisme partiel. Les « déchiffrements » récents semblent orientés plutôt vers un alphabet archaïque.

Intervention / Responsable scientifique

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