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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/t2vd-hx82
Citer cette ressource :
IEANANTES. (2019, 5 juin). #160 - Thomas Serrier - Au-delà des mémoires européennes. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/t2vd-hx82. (Consultée le 12 décembre 2024)

#160 - Thomas Serrier - Au-delà des mémoires européennes

Réalisation : 5 juin 2019 - Mise en ligne : 5 juin 2019
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Descriptif

https://www.iea-nantes.fr/fr/chercheurs/serrier-thomas_424

Thomas Serrier envisage la résidence à l’IEA de Nantes comme idéalement décomposée en deux temps. Le séjour aura pour objectif préliminaire l’achèvement d’un ouvrage sur les « territoires perdus du Reich après 1945 », centré sur les questions d’appropriations culturelles dans les territoires orientaux de l’Allemagne annexés par la Pologne après la seconde guerre mondiale. Les dynamiques mémorielles transnationales sont au centre de cette enquête, qui interroge les possibles transferts mémoriels et les processus trans-générationnels et les imbrications à l’œuvre entre « mémoires divisées », « mémoires partagées » et « mémoires partageables » dans la situation post-conflit caractéristique des relations germano-polonaises après 1945. Le balancement entre « shared and divided memories », ainsi que le concept de « mémoires-Monde » ont également présidé à l’élaboration de l’ouvrage collectif Europa. Notre histoire (149 articles, 107 auteurs), consacré aux mémoires européennes, dirigé avec Etienne François et publié aux Arènes en 2017. Le séjour nantais servira donc aussi à réfléchir aux conclusions et aux rebonds à donner à cette vaste entreprise en matière de recherche collective et individuelle, en poursuivant l’enquête sur la « situation » mémorielle de l’Europe. Des ateliers thématiques réunissant des chercheurs d’horizons variés pourront accompagner cette réflexion.

Biographie

Né en 1971 au Mans, Thomas Serrier est historien et germaniste. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle de l’Allemagne aux xixe et xxe siècles (notamment dans ses imbrications avec l’Europe centrale) et sur une histoire transnationale des régions-frontières et des mémoires européennes. Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’allemand, il a étudié à l’université Paris 8, à l’INALCO, à la Freie Universität de Berlin et à l’université Humboldt de Berlin. Il a successivement enseigné à l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8, au Frankreich-Zentrum de la Freie Universität Berlin et à l’Europa-Universität Viadrina de Francfort-sur-l’Oder. Après son habilitation à l’EPHE en 2014, il est actuellement professeur d’histoire et de civilisation allemande contemporaine à l’université de Lille. Il est chercheur à l’IRHiS (univ. Lille/CNRS) et chercheur associé à l’IHTP (CNRS/ Paris 8). Il fut fellow de la Fondation Humboldt entre 2004-2006. Il a travaillé à la Fondation Genshagen en 2006. Membre du projet de recherche international « Frontières fantômes en Europe centrale » dirigé par Béatrice von Hirschhausen au Centre Marc Bloch de Berlin (2011-2017), il codirige la collection qui en est issue aux éditions Wallstein de Göttingen. En 2016-2017, il a dirigé le projet « The location of Europe. Shared and divided memories in a global age » (Fondation Volkswagen) et organisé la résidence « Lieux de mémoire européens » à la Fondation des Treilles, parallèlement à la préparation de l’ouvrage Europa. Notre histoire, publié aux Arènes en 2017 et dirigé avec Etienne François.

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