Chapitres
- PAROLE : présentation par leur propriétaire des 2 amulettes à gainer en ceintures00'52"
- début du travail de cordonnerie02'06"
- bobinage de papier et fabrication des 13 boucles de la ceinture 100'50"
- PAROLE : description de la population de Mbebess04'03"
- PAROLE : le revenu quotidien01'31"
- PAROLE : description des matières et objets récupérés00'08"
- bobinage de papier et fabrication des 3 boucles de la ceinture 204'10"
- couture des 12 cauris de la ceinture 200'41"
- PAROLE : l'accès à l'eau potable01'25"
- PAROLE : les petits métiers de la décharge01'59"
- gainage de cuir et couture de la ceinture 201'37"
- PAROLE : les guérisseurs06'39"
- PAROLE : commentaires sur le Toubab, vidéaste et acheteur d'amulettes06'14"
- PAROLE : les acheteurs d'objets et de matières récupérés09'47"
- gainage de cuir et couture de la ceinture 100'19"
- PAROLE : les mauvais souvenirs00'45"
- PAROLE : les animaux, insectes et reptiles de Mbebess02'12"
- PAROLE : les êtres mystiques de Mbebess02'18"
- PAROLE : histoire d'un accident du travail01'35"
- PAROLE : les rôles des ONG (ENDA, IAGU, Terres de Belgique...)01'32"
- PAROLE : revendication auprès des autorités01'34"
- PAROLE : premier contact d'un adolescent bawol avec la décharge02'33"
- PAROLE : chagrin, peur et ambition d'un homme, récupérateur contre son gré00'22"
- générique00'29"
Notice
Leçons d'humanités à Mbebess, la décharge à ordures de Dakar-Pikine : travail du cordonnier d'amulettes et parole de récupérateurs
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Descriptif
Ibrahima Senne, cordonnier d'amulettes àMbebess, gaine une ceinture à 9 noeuds et 13 boucles et une autre ceintureà 5 noeuds, 3 boucles et 12 cauris. Leur propriétaire, Serigne Fall, a raconté en préambule laconsultation de la guérisseuse auprès de qui il les a obtenues et les consignesqu'elle lui a demandé de transmettre au cordonnier.
L'exécution de ce travail de 5 heures, monté en 56 minutes,est mêlé de causeries en wolof entre le cordonnier, l’assistant et traducteurdu vidéaste-anthropologue et un corésidentqui s’étonne de l’intérêt de ce dernier pour la collecte d'amulettes usagées (cf collectionALEP http://www.imarabe.org/exposition-ima-9624 )
Les images et sons, enregistrés en décembre 2012 sontcomplétés par la parole francophone, talentueuse et émouvante de Serigne Fall,enregistrée en novembre 2013 à Mbebess, au cours des longues séances de travailsur les amulettes récupérées avec des causeries collectives spontanées et/ouinduites entre l’anthropologue et ses collaborateurs.
Serigne Fall commence par rapporter la réglementationmise en place par l’Association des récupérateurs de Mbebess quant à la prised’images des travailleurs de l’ordure qui refusent pour la plupart d’êtrefilmés par dignité et par crainte de risquer d’être identifiés par des parentsou connaissances ignorant leur véritable activité professionnelle.
Puis, il décrit les activités des femmes, des enfants,des personnes âgées sans soutien social. Il énumère les différents types dematières et d'objets récupérés et les métiers suscités, récupérateursspécialisés, artisans, acheteurs en gros de métaux de matières plastiques, debouteilles, commerçants, vendeurs d’eau en bidon, vendeuses d’eau glacée et dejus, gargotières, boutiquiers, devins-guérisseurs, acheteur d’amulettes....
Il exprime en particulier une revendication contre unmonopole d’achat des ferrailleurs chinois qui n’achètent que le« meilleur » et ne payent qu’à terme, contrairement aux ferrailleursindiens qui payent sur place et achètent même les ferrailles légères. Ilsouligne aussi le manque de soutien des autorités depuis l’hivernage 2013 oùils ont été obligés d’abandonner leur village inondé au pied de la décharge,pour aménager à grands frais de terrassement en haut sur la montagne d’ordures.Les projets de déménagement de Mbebess à une grande distance de Pikine ne sontpas sans les inquiéter quant à leur avenir, mais n’apparaissent pas dans lespropos enregistrés.
Les questions posées portaient sur : la descriptionde la population de Mbebess, résidente et non résidente, humaine, animale etmystique ; les revenus quotidiens ; les deuxièmes vies des matièreset des objets récupérés ; la légitimité de la récupérationd’amulettes ; les petits métiers de la décharge ; les mauvaissouvenirs, les rôles des ONG (ENDA, IAGU...) ; les revendications ; lamémoire du premier contact avec la décharge ; les peurs et les espoirs...
ACTEURS
Ibrahima Hanne, lecordonnier, et un de ses corésidents
Sérigne Fall, la voix dela « parole » des récupérateurs
Mbacké Sène, l’assistanttraducteur et récupérateur d’amulettes
Abdoulaye Rebeiz, PapSène, Ahmed Barry, Alain Epelboin, participants aux causeries collectives
CAMÉRA, MONTAGE,RÉALISATION
Alain Epelboin
TRADUCTION DU WOLOF
Ndiabou Touré
SOUS-TITRES
Ndiabou Touré & AlainEpelboin
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