Conférence
Chapitres
Notice
Langue :
Français
Crédits
Mission 2000 en France (Production), UTLS - la suite (Réalisation), Brigitte Stern (Intervention)
Conditions d'utilisation
Creative Commons (BY NC)
DOI : 10.60527/f384-xb11
Citer cette ressource :
Brigitte Stern. UTLS. (2000, 10 juin). L'État souverain face à la mondialisation , in Quels rôles pour l'Etat ?. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/f384-xb11. (Consultée le 20 mai 2024)

L'État souverain face à la mondialisation

Réalisation : 10 juin 2000 - Mise en ligne : 10 juin 2000
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

""" No man is an island "", "" Aucun homme n'est une île "" disait le poète John Donne. L'homme ne vit pas isolé, il est inséré dans toute une série de collectivités, dans tout un ensemble de sociétés : la société familiale, la société tribale, les sociétés religieuses, les sociétés sportives, les sociétés savantes, voire des sociétés secrètes, mais aussi la société étatique. L'Etat se distingue fondamentalement des autres collectivités humaines, parce qu'il est une collectivité souveraine, du fait qu'il dispose du monopole de la force armée organisée sur son territoire. A ce monopole de la force armée organisée est lié le monopole d'édiction du droit : est règle juridique la règle que l'État considère comme une règle juridique, soit qu'il l'édicte lui-même à travers ses organes, soit qu'il reconnaisse des règles posées par d'autres, comme par exemple dans les contrats nationaux ou internationaux établis par les particuliers ou des sociétés multinationales, comme ayant valeur juridique. On conçoit facilement qu'un droit destiné à s'appliquer au sein d'un État qui dispose de la force - le droit national - n'aura vraisemblablement pas les mêmes caractéristiques qu'un droit destiné à s'appliquer entre États souverains, disposant chacun du monopole de la force armée organisée sur son territoire, mais non dans l'ensemble de la communauté des États : le droit international apparaît dès lors comme un droit s'appliquant dans une société où il n'y a pas de centralisation de la force armée organisée. Cette structuration différente des sociétés internes et de la société internationale explique que les contours de la souveraineté ne soient pas les mêmes dans l'ordre interne et dans l'ordre international. "

Intervention

Dans la même collection

Sur le même thème