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- Date de réalisation : 11 Mars 2014
- Durée du programme : 70 min
- Classification Dewey : Hommes et femmes (genre)
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Processus sociaux, changements sociaux
- Collections : Cycle 2013-2014 : Liberté et contrainte dans les sociétés musulmanes
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : KIAN Azadeh, HEYBERGER Bernard
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- Langue : FRA
- Mots-clés : genre, inégalités hommes-femmes, musulmans, hégémonie
- Conditions d’utilisation / Copyright : © Direction de l'Audiovisuel / IISMM / EHESS / 2014
Dans la même collection














5 - La question du genre et les mouvements de femmes dans les pays musulmans
Conférence Azadeh Kian, professeur de sociologie, Université Paris VII,
directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref)
Modérateur : Bernard Heyberger, directeur d’études, EHESS, directeur de l’IISMM-EHESS
Enregistré le 11 mars 2014
Thème : La question du genre et les mouvements de femmes dans les pays musulmans
Production :
Direction de l’Audiovisuel/EHESS/IISMM
Auteur/Réalisateur : Philippe Kergraisse
Vidéothèque : Institut d’études de l’islam et des sociétés du monde
musulman Ecole des hautes études en sciences sociales en partenariat avec le
Collège de France
Résume : La question du genre représente un enjeu principal des pays musulmans où la religion a été instrumentalisée pour justifier l'ordre politique patriarcal. La citoyenneté formelle accordée aux femmes par l’élite politique modernisatrice comme stratégie d’insertion sociale dans le régime politique a eu des conséquences à la fois émancipatrices et régulatrices. Cette stratégie n’entendait pas remettre en question les inégalités sociales entre les hommes et les femmes, mais faciliter l'accès réglementé des femmes instruites et « modernes » à la sphère publique. Elle tentait d’éviter l’émergence de la citoyenneté par le bas et ne visait pas la construction de la société civile. Les mouvements de femmes, constitués dès le début du XXe siècle de militantes issues des classes moyennes et supérieures, ont été liés aux changements socioéconomiques et au développement politique de leurs pays et y ont laissé leur empreinte. Hétérogènes et pluriels, ils ont tenté de décentrer le discours hégémonique grâce aux interactions et luttes communes, et ont récusé aussi la validité d'un modèle d'émancipation unique qui serait issu de l'histoire et des modèles occidentaux.
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