« La méthode de capture des serpents. Ils sont principalement nocturnes : je sortais trois ou quatre heures par soir. C’est une chasse qui est à vue. Les serpents sont solitaires, ils n’ont pas d’odeur forte, ils ne font pas de bruit, donc on tombe dessus vraiment par hasard. Il faut y aller avec des bonnes lampes frontales et puis des lampes torches, marcher doucement et puis regarder un peu partout. Alors, pour les capturer, et bien j’avais un crochet en aluminium, ça c’est pour les serpents venimeux.
Une fois qu’on les a attrapés, pour tuer les spécimens, j’utilise un produit vétérianaire. Ensuite, je prenais un petit bout de tissu, principalement du foie, en petite quantité pour les analyses génétiques, que je mettais dans des petits tubes de plastique étanches remplis d’éthanol. Et une fois que j’ai mis mon petit bout de tissu dans l’éthanol, l’animal il fallait le fixer, le préserver. Donc là, on injecte le spécimen avec du formol, tout le long du corps du serpent. Une fois qu’il est bien injecté de formol, on le laisse une nuit comme ça, dans une boite étanche. Et puis le lendemain, une fois que c’est fait, on peut le mettre dans de l’éthanol.
Alors, les spécimens, pour les ramener, et bien on met les spécimens dans une glacière, étanche. Chaque serpent était enroulé sur lui-même dans un bain d’éthanol, entouré de papier sopalin, absorbant, et chaque serpent était dans un sachet individuel. »
commentaires
Ajouter un commentaire Lire les commentaires