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- Label UNT : UNJF
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- Date de réalisation : 22 Novembre 2012
- Durée du programme : 34 min
- Classification Dewey : Droit international
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Master (LMD), L3
- Disciplines : Droit public, Droit international public
- Collections : Aux confins du jus ad bellum et du jus in bello : Retour sur les interventions autorisées par le Conseil de Sécurité du Kosovo et de l'Afghanistan à la Libye et au Mali
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : DELCOURT Barbara

Aux confins du jus ad bellum et du jus in bello : 04. Guerre légale/guerre juste : l’introduction de la notion de R2P dans les autorisations données par le Conseil de sécurité de recours à la force
Dans la même collection
























Aux confins du jus ad bellum et du jus in bello : 04. Guerre légale/guerre juste : l’introduction de la notion de R2P dans les autorisations données par le Conseil de sécurité de recours à la force
Les 22 et 23 Novembre 2012 le CESICE (Centre d'Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes) organisait un colloque international intitulé: "Aux confins du jus ad bellum et du jus in bello: Retour sur les interventions autorisées par le Conseil de Sécurité du Kosovo et de l'Afghanistan à la Libye et au Mali". Ce colloque a été organisé par Karine Bannelier-Christakis, Maître de Conférences HDR, et le Commissaire Cyril Pison (Conseiller juridique du Général Adjoint Opération du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes).
Ce colloque international
organisé par le Centre d'Etudes sur la Sécurité internationale et les
Coopérations européennes (CESICE) de l'Université Grenoble 2 s'inscrit
dans la grande tradition du CESICE de manifestations scientifiques
conjointes entre le monde académique et le monde militaire. Il a pour
ambition de conduire une réflexion juridique à la fois théorique et
pratique autour des grands enjeux posés par les interventions militaires
autorisées par le Conseil de sécurité.
Au cours de ces dix
dernières années, le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé
des coalitions ou des Etats agissant seuls à intervenir militairement
sur le territoire d'Etats tiers afin de servir des objectifs très divers
y compris la lutte contre le terrorisme ou encore la protection des
populations civiles dans une situation de conflit armé. Ces
autorisations ont ainsi ouvert la voie à des usages de la force armée
allant de missions de police au bombardement d’objectifs stratégiques.
Le
développement de ces autorisations, la variété de leurs objectifs et le
jeu de l’interprétation dans leur mise en œuvre, soulèvent
d'importantes questions juridiques tant de jus ad bellum que de jus in bello.
Face
à une opinion publique toujours plus attentive, les juristes et
décideurs militaires sont confrontés à des questions aussi importantes
que l’interprétation des conditions les autorisant à recourir à la
force, les limites de leur mandat, la précision des règles d'engagement,
le choix des armes et des cibles, l’engagement de leur responsabilité
et plus généralement leur capacité à gérer des conflits mouvants et
multiformes.
Les débats et échanges menés à un rythme soutenu sur
deux jours entre chercheurs et experts militaires permettront de
dresser un bilan critique de la conduite des grands conflits armés sous
mandat onusien de ce début de XXIème siècle.
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