Conférence
Notice
Langue :
Français
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/6fbq-2f84
Citer cette ressource :
CEMU. (2021, 10 février). INSPE | Éduquer 2020 | Atelier 06 | S’écrire pour faire collectif , in Éduquer dans les années 2020. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/6fbq-2f84. (Consultée le 16 juin 2024)

INSPE | Éduquer 2020 | Atelier 06 | S’écrire pour faire collectif

Réalisation : 10 février 2021 - Mise en ligne : 15 février 2021
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

 S’écrire pour faire collectif

 

Par Bruno Hubert

Résumé

« Ecrire c’est se dire, c’est situer le rapport à l’écriture du côté de ce qui fait la singularité de chaque scripteur, de ce qui lui est propre, qui le distingue des autres » (Barré-De Miniac, C., 2015, p. 21). Mais qu’on soit enfant d’une classe qui apprend à écrire ou professionnel en formation qui analyse son activité professionnelle, il n’y a pas de subjectivité sans appartenance. Lors de cette période d’enseignement à distance, comment concilier (Hubert, Poché, 2011) l’écriture de soi et l’histoire partagée, dans la perspective d’un projet éducatif commun (Hubert, 2019) ? Comment un individu peut-il par l’écriture – la sienne et celle d’autrui – advenir comme personne et « s’y maintenir dans la communication » (Jacques, 1985, p.45), notamment quand il se trouve isolé ? Quel accompagnement de ce que Delamotte-Legrand et Penloup (2000) nomme le « passage à l’écriture » ? En quoi le brouillage des espaces individuels et collectifs, personnels et institutionnels, nous incite-t-il à questionner les jeux de présence/absence à l’œuvre dans l’acte d’écriture dans un contexte de crise ?Nous voudrions nous appuyer sur des narrations de professionnels ayant eu à faire écrire des enfants ou des apprenants adultes pendant le confinement ainsi que des narrations d’étudiants ayant dû produire et partager des écrits pendant cette période.

 

Cette recherche utilise une méthodologie utilisée en sciences sociales, dans la tradition du récit de vie, narration par un sujet de tout ou partie de son histoire personnelle, méthodologie théorisée par Gaston Pineau et Jean-Louis Le Grand (2002), fondée par l’école de Chicago et revalorisée par Daniel Bertaux (2010). Le récit de vie, approche biographique, vise à appréhender les phénomènes à l’étude via la narration que le sujet fait de son vécu, dans notre recherche, celui lié à la situation de faire écrire ou d’écrire à distance.

Notre corpus comporte pour l’heure une quarantaine de narrations dont vous trouverez ci-dessous 20 exemplaires.

Le mercredi 10 février 2021 je propose :

  1. 14h-14h30 Un temps asynchrone de lecture libre de quelques narrations (pour ceux qui n’auraient pas eu le temps de les consulter avant)
  2. 14h30 Un temps de présentation par B. Hubert (lien zoom envoyé)
  3. 15h  Un temps d’échanges

 

Bibliographie

  • Barré-De Miniac, C. (2015). Le rapport à l’écriture. Aspects théoriques et didactiques. Villeneuve d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion.
  • Delamotte-Legrand, R, Penloup, M.-C. (2000). Passages à l’écriture. Education et formation. Presses Universitaires de France, p. 85-106.
  • Hubert, B., Poché F., (2011). La formation face aux défis de la responsabilité. Dans Education permanente n°187, L’exigence de responsabilité en formation des adultes, p. 23 à 35.
  • Hubert, B. (2019). Accompagner les professeurs dans leur prise de fonction. Dans Pesce, S. & Breton, H.  Accompagnement en éducation et formation : dimensions collectives, coopératives et partenariales, Téraèdre, p.85 à 98.
  • Jacques, F. (1985). L’Espace logique de l’interlocution. PUF.

 

Dans la même collection