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Langue :
Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/8h58-h286
Citer cette ressource :
CEMU. (2014, 12 février). (CERSE) - 12 - Table ronde 2 : L’école face au handicap : les enfants doivent-ils montrer qu’ils sont « scolarisables » ? , in Partager les responsabilités de l'éducation des enfants et des jeunes (fév 2014). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/8h58-h286. (Consultée le 10 novembre 2024)

(CERSE) - 12 - Table ronde 2 : L’école face au handicap : les enfants doivent-ils montrer qu’ils sont « scolarisables » ?

Réalisation : 12 février 2014 - Mise en ligne : 1 avril 2014
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Descriptif

Journées scientifiques du CERSE 

organisées par l’équipe Enfances, Jeunesses et Cultures, CERSE EA 965

(Centre d’études et de Recherche en Sciences de l’éducation)

Pôle Formation Éducation Travail Emploi

Pôle pluridisciplinaire de la MRSH de Caen
Partager les responsabilités de l’éducation des enfants et des jeunes
De modèles pour penser à des propositions pour agir
Université de Caen Basse-Normandieamphithéâtre Jacquet SE 113 – bâtiment L (Sciences) – Campus 1Jeudi 13 février 2013
Table ronde 2 :Confrontation des valeurs et partage des responsabilités entre individus et institutionsPrésidée par Julie Delalande
Philippe MazereauCERSE, Université de Caen
L’école face au handicap : les enfants doivent-ils montrer qu’ils sont « scolarisables » ?
Nous basculons progressivement vers une anthropologie qui met l’accent sur l’être capable, compétent et en devenir, que l’on ne peut donc pas cerner à partir de normes sociales définies a priori. L’école tend dès lors à perdre son autorité dans le rôle de façonnage des individualités que lui conférait le modèle de l’intégration. Celui-ci reposait sur une normalité moyenne qui servait d’étalon à la répartition des personnes dans des catégories de publics nécessitant des aides ou des régimes particuliers : inadaptation, handicap, échec scolaire… La promotion du nouveau régime de l’inclusion sociale se déduit d’un changement de conception de la société. Il s’agit d’éviter que trop de personnes ou de groupes ne s’écartent du fonctionnement ordinaire des institutions, ce qui représenterait une menace pour la cohésion sociale. Le passage de la lutte contre les difficultés scolaires à la prévention du décrochage illustre bien ce mouvement. Les individus ne sont plus sommés de s’adapter au fonctionnement ordinaire de l’école, c’est aujourd’hui l’institution scolaire qui doit s’adapter et admettre les compensations techniques ou humaines dont ont besoin les personnes handicapées par exemple pour participer à la vie scolaire et faire des apprentissages. La responsabilité se situe désormais, en principe, du côté des institutions. Nous tenterons de mettre en perspective les enjeux idéologiques, professionnels et institutionnels que recouvre cette mutation.

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