Documentaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jeanne MENJOULET (Réalisation), UMR 8058 Centre d'Histoire Sociale (Production)
Conditions d'utilisation
Licence CC-BY-NC-ND
DOI : 10.60527/08c3-s723
Citer cette ressource :
CHS (UMR 8058). (2016, 3 janvier). Une histoire de garçons. Amour, genre et sexualité dans la France d’après-guerre , in 2016-2017. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/08c3-s723. (Consultée le 25 avril 2025)

Une histoire de garçons. Amour, genre et sexualité dans la France d’après-guerre

Réalisation : 3 janvier 2016 - Mise en ligne : 5 janvier 2016
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Film produit par le CHS, réalisé par Jeanne Menjoulet Images d’archives : Ministère de la justice - ENPJJ

Dans les années 1950 et 60, bien avant 1968, les garçons de classe populaire parlaient librement de leur sexualité. Ces paroles se retrouvent dans les archives de l’éducation surveillée. Elles attestent d’une liberté masculine - dès cette époque - de pratiques sexuelles, y compris homosexuelles, pratiques qui n’étaient pas forcément assimilées à des identités "hétérosexuelles" ou "homosexuelles". Cette grande liberté s’inscrivait toutefois dans une vision extrêmement conformiste des représentations de genre et dans des stéréotypes où les jeunes femmes idéales, pour ces garçons des classes populaires, étaient vouées au foyer, cuisinières, ménagères, maternelles, mais aussi "sexuellement performantes", tout en étant fidèles à leur mari.

Cette vision marquait un hiatus avec celle dont était bercée les jeunes filles, éduquées pour rechercher l’amour et le prince charmant, et dont les libertés étaient extrêmement contraintes d’un point de vue symbolique (importance de la " réputation") et juridique (interdiction de l’avortement).

Sur fond d’archives du Centre d’observation publique de l’éducation surveillée de Savigny-sur-Orge, l’historien Régis Révenin est interrogé sur les pratiques sexuelles et les représentations de genre des garçons des années 1950 et 1960.

Remerciements : Marie Frouin et Bénédicte Billard - Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse (ENPJJ)

Dans la même collection

Sur le même thème