Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Pôle universitaire de Vichy (Allier)
Langue :
Français
Crédits
Pauline Pélissier (Intervention)
Détenteur des droits
DRAC Auvergne-Rhône-Alpes/Maison des Sciences Humaines de Clermont-Ferrand
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/2chj-yh09
Citer cette ressource :
Pauline Pélissier. ClermontMsh. (2024, 12 décembre). Glozel et la Société d’émulation du Bourbonnais : acteurs sédentaires, acteurs de terrain et production d’archives , in Colloque Glozel / Session 1 – Les sources de Glozel : collections et fonds d’archives. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/2chj-yh09. (Consultée le 13 novembre 2025)

Glozel et la Société d’émulation du Bourbonnais : acteurs sédentaires, acteurs de terrain et production d’archives

Réalisation : 12 décembre 2024 - Mise en ligne : 13 novembre 2025
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Descriptif

La Société d’Émulation du département de l’Allier : Sciences, Arts et Belles-Lettres (SEB), fondée à Moulins-sur-Allier en 1845, revêt une importance conséquente pour l’émergence de la science archéologique dans le département de l’Allier.

Pour autant, l’archéologie préhistorique, bien que présente dès le dernier tiers du XIXe siècle dans ses travaux, reste largement sous-représentée avant les découvertes de Glozel. Les membres de la SEB vont prendre une part active dans les événements glozéliens dès 1924 et la première notification d’Adrienne Picandet, donnant ainsi lieu à la production d’une importante masse d’archives. Les fonds conservés correspondent à une typologie documentaire variée, allant de la coupure de presse au relevé d’inscription sur calque. Les dossiers cotés 36J8 et 36J9 sont centraux pour saisir la place de la SEB dans la querelle. Ils se composent de nombreuses correspondances qui permettent d’éclairer l’investissement d’archéologues amateurs et de savants professionnels dès les premiers temps des fouilles.

Il est question d’une trentaine d’acteurs, certains s’illustrant sur le terrain, d’autres exerçant de façon plus sédentaire. Plus encore, cet ensemble documentaire permet de rendre compte de la manière dont se sont structurés les premiers débats, à travers la mobilisation de différents réseaux par les acteurs locaux. Les archéologues sont saisis en premier, à l’instar de Louis Capitan, déjà venu en Montagne bourbonnaise en juin 1924, qui visite le site en juin 1925 accompagné par Benoît Clément. Puis, rapidement, les membres de la Société se tournent vers les linguistes, les philologues et les épigraphistes, en particulier à partir de février 1925, lorsqu’est découverte la première brique porteuse d’inscriptions. Les fonds de la SEB offrent des clés de compréhension concernant de l’organisation locale du travail scientifique. À ce titre, le rôle de Benoît Clément puis celui d’Antonin Morlet se révèlent particulièrement éclairants. L’analyse détaillée de leur parcours permet aussi, dans une perspective plus large, d’appréhender la matérialité du travail scientifique et des pratiques savantes, notamment à travers la circulation du matériel d’étude, qu’il s’agisse d’objets archéologiques ou de documents iconographiques, adressés par les membres.

Intervention / Responsable scientifique

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