Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Pôle universitaire de Vichy (Allier)
Langue :
Français
Crédits
Corinne Jouys Barbelin (Intervention), Soline Morinière (Intervention)
Détenteur des droits
DRAC Auvergne-Rhône-Alpes/Maison des Sciences Humaines de Clermont-Ferrand
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/hpm1-af08
Citer cette ressource :
Corinne Jouys Barbelin, Soline Morinière. ClermontMsh. (2024, 12 décembre). L’affaire Glozel au regard des archives conservées au musée d’Archéologie nationale : un état des sources , in Colloque Glozel / Session 1 – Les sources de Glozel : collections et fonds d’archives. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/hpm1-af08. (Consultée le 13 novembre 2025)

L’affaire Glozel au regard des archives conservées au musée d’Archéologie nationale : un état des sources

Réalisation : 12 décembre 2024 - Mise en ligne : 13 novembre 2025
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Descriptif

Depuis sa création en 1862, le Musée gallo-romain, devenu musée des Antiquités nationales et aujourd’hui musée d’Archéologie nationale, n’a eu de cesse d’entretenir des relations privilégiées avec le monde savant et érudit, de collecter et d’accueillir manuscrits, publications, photographies, dessins et peintures, venus du territoire national et de l’étranger. Archives et publications accompagnent les « archives du sol », sans que les objets découverts rejoignent nécessairement les collections muséales. L’objectif est de réunir une documentation la plus exhaustive possible sur la connaissance archéologique et de consacrer l’institution comme un centre de recherche, acteur majeur de l’archéologie. Ce sont plus de 2 km de documents dont 800 ml d’archives qui à ce jour illustrent l’histoire de la discipline, ses découvertes et ses « affaires ».

L’affaire de Glozel est abondamment représentée. Le fait que l’un des « glozéliens » les plus éminents, Salomon Reinach, ait été directeur de l’établissement entre 1902 et 1932, n’est probablement pas étranger à cette profusion. Nous retrouvons une correspondance avec plus de 30 scripteurs, parmi lesquels le fouilleur, Antonin Morlet, mais aussi Auguste Audollent, Joseph de Baye, Léon Coutil ou Albert Grenier ; une revue de presse précise et des tirés à part en nombre des écrits de Morlet dans le fonds d’archives de Dorothy Garrod ; sans parler du texte manuscrit de Salomon Reinach pour sa conférence de mars 1930. La préparation de ce colloque international est l’occasion pour le musée d’Archéologie nationale de dresser un état des sources le plus complet possible et de le diffuser auprès de la communauté scientifique. C’est également une opportunité pour lui de tenter de mesurer les dynamiques autour des modes d’expression du savoir scientifique portées par les uns ou les autres acteurs de « l’affaire Glozel ».

Intervention / Responsable scientifique

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