Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Franck Guillemain (Réalisation)
Conditions d'utilisation
(c) CNRS 2016
DOI : 10.60527/3rbw-1y18
Citer cette ressource :
CNRS – Service audiovisuel d'ARDIS (UAR2259). (2016, 10 novembre). Adom Marie Clémence ( Université Félix Houphouet Boigny ) : "De l'absence de canon à une esthétique de l'anti-norme dans le zouglou, Poésie urbaine de Côte d'Ivoire" , in Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/3rbw-1y18. (Consultée le 10 octobre 2024)

Adom Marie Clémence ( Université Félix Houphouet Boigny ) : "De l'absence de canon à une esthétique de l'anti-norme dans le zouglou, Poésie urbaine de Côte d'Ivoire"

Réalisation : 10 novembre 2016 - Mise en ligne : 28 février 2017
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Descriptif

Cette conférence a été donnée dans le cadre de l'opération de recherche ELLAF "discours canoniques dans leurs modalités linguistiques" coordonnée par Sandra Bornand.

Le zouglou est une pratique urbaine venue des banlieues d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. A la fois danse, parole et musique, l’élaboration des discours y est fondée sur une pratique de la langue qui jusque-là était jugée marginale et hors norme. Se démocratisant, cette pratique semble se donner pour mission de déterritorialiser la marge par la promotion d’une "langue" dessinée autant par l’agencement inattendu des mots dans ces productions, que par les sens et valeurs nouvelles qui en découlent. Parce que dans ces chansons, les manipulations «révèlent» créations, créativités, appartenances et enracinements originaux dont il apparait que la portée herméneutique s’insère dans le tout du discours, ces pratiques invitent à une analyse de la langue, envisagée comme l'un des moyens par lesquels se construit le rapport identitaire de ces usagers.

Si l’analyse linguistique se pose ici comme une base évidente et incontournable des analyses, elle se voit doublée d’une approche stylistique qui se propose d’appréhender l’œuvre à partir et à travers une «réception de sa matérialité langagière. D’où le principe d’une étude morphostylistique et s’interrogeant sur la production de discours et permettant, pour reprendre les mots de Maingueneau, (2000: 6), de «passer sans solution de continuité du texte comme agencement de marques linguistiques, au discours littéraire comme activité régulée par des institutions de parole».

En bref, il s’agira, dans cette contribution, d’expliquer le fonctionnement des pratiques discursives signifiantes dans le zouglou.

 

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