Conférence
Chapitres
Notice
Langue :
Français
Crédits
Philippe KERGRAISSE (Réalisation), DIS Direction de l'Image et du Son de l'EHESS (Production), Christophe Prochasson (Intervention), Caroline Callard (Intervention), Heonik Kwon (Intervention)
Conditions d'utilisation
@Direction de l'Image et du Son/EHESS/2019
DOI : 10.60527/m2j5-mb40
Citer cette ressource :
Christophe Prochasson, Caroline Callard, Heonik Kwon. EHESS. (2019, 16 octobre). 3e conférence Lévi-Strauss : "L'anthropologie et la paix universelle" , in L'Homme. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/m2j5-mb40. (Consultée le 24 mai 2024)

3e conférence Lévi-Strauss : "L'anthropologie et la paix universelle"

Réalisation : 16 octobre 2019 - Mise en ligne : 6 mars 2020
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Descriptif

 

Les Éditions de l'EHESS, Revue L'Homme, Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud - CEIAS, Laboratoire d'anthropologie sociale - LAS 

présenté par Caroline Callard, directrice d’études à l’ehess.

Ouverture par Christophe Prochasson, président de l’ehess 

La conférence Lévi-Strauss a été prononcée cette année par Heonik Kwon professeur d'anthropologie au Trinity College (Université de Cambridge), et aura pour thème « L'anthropologie et la paix universelle ».

Heonik Kwon (Université de Cambridge) est un anthropologue spécialiste du Vietnam et des politiques mémorielles de la « guerre froide ». Son livre Ghosts of War in Vietnam (Cambridge University Press, 2008) a frappé l’imagination du public en décrivant par quelles techniques d’hospitalité les Vietnamiens « adoptent », dans leur propre autel domestique, les fantômes des guerres successives contre la France puis contre les États-Unis, qui ont ravagé le pays et profondément divisé sa population. L’organisation pratique d'une coexistence entre des ancêtres familiers et des fantômes tous plus ou moins étrangers repose sur l’aménagement d’un espace domestique bipolaire, où intérieur et extérieur se complètent et se constituent mutuellement. Accueillir les fantômes chez soi, dans le Vietnam de l’après-guerre, devient dès lors la condition préalable à une réconciliation nationale et à la mise en œuvre d’un futur commun. Ainsi, la place donnée aux morts, dans ce contexte comme dans d’autres, invite à une réflexion sur les conditions de la paix, suggérant qu’elle est intimement liée dans son principe même à une certaine conception de l’hospitalité – en tout cas à la possibilité de laisser coexister ce qui nous est familier et ce qui nous semble fondamentalement étranger.

Intervention

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