La vie microscopique dans les arts vivants des 20e et 21e siècles (Partie 2)

Cette journée d’étude bilingue examinera l’entrée en scène du microscopique dans les arts vivants des XXe et XXIe siècles. Dès 1932, le dramaturge George Bernard Shaw fait parler une bactérie sur scène, dans un prologue ironique où celle-ci se plaint d’avoir été infectée par les humains. Dans les arts contemporains, les acteurs microscopiques se multiplient : bactéries, virus, levures ou cellules sont mis en avant comme actants de la création artistique. Cette rencontre interrogera les nouvelles relations, temporalités et agentivités qui en découlent. Nous explorerons les arts traditionnellement considérés comme vivants, mais aussi les installations ou les œuvres plastiques qui, de par la présence de formes de vie microscopiques, deviennent vivantes.

Panel 3 
Diya Mehta et Claire Nettleton (Benton Museum of Art, Pomona College), “Microculture: Microbial Performances at the Benton Museum of Art at Pomona College”
Martin Grünfeld (University of Copenhagen), “Notes from a museum underground: on the tiny agencies of mushrooms metabolizing objects, agencies and research processes in transdisciplinary multi-species collaborations”

Panel 4
Lois Oppenheim (Montclair State University), “Interoception and Reception: Performing and Viewing the Language of Gaga in “Naharin’s Virus””
Marcela Moura (Sorbonne Nouvelle and UNIRIO), "Analyse systémique des interactions au sein de la performance « From plankton to human bodies : the dance of interacting types "
Rosa Postlethwaite (Coventry University and Aarhus University), ““Solos” with Sourdough: Dramaturgy with microscopic living entities”

Panel 5
Amandine Mercier (Université d’Artois), "Mise en scène, incarnation et dramaturgie de la vie microscopique : projections des gamètes mâles sur les scènes du théâtre de Romeo Castellucci "
Alison Humphrey (York University), “Embodying the Uncanny in Shadowpox: The Cytokine Storm”
Tarsh Bates (Umeå University), “Microbial sense-ability: olfactory art, metabolism and queer microperformativity”