Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport (Réalisation), CERIMES (Réalisation), Jean-Michel Cauvin (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/5s9a-ty32
Citer cette ressource :
Jean-Michel Cauvin. Canal-U-Médecine. (2011, 18 mars). EMOIS Nancy 2011 - Détection a posteriori des comorbidités associées actives oubliées , in EMOIS Nancy 2011. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/5s9a-ty32. (Consultée le 19 mai 2024)

EMOIS Nancy 2011 - Détection a posteriori des comorbidités associées actives oubliées

Réalisation : 18 mars 2011 - Mise en ligne : 27 mars 2011
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Descriptif

Titre : Détection a posteriori des comorbidités associées actives oubliées.

Résumé : Lorsqu’elles ne sont pas le motif principal d’hospitalisation, les maladies chroniques actives alourdissent la prise en charge et doivent être codées dans le résumé pour une juste valorisation du séjour. Ce travail compare deux méthodes de détection de maladies connues antérieurement mais possiblement négligées au moment du codage.

Matériel et méthode : La méthode de référence attribue à dire d’expert un score croissant de chronicité de 0 à 9 au code CIM10. La seconde approche utilise les méthodes d’analyse de survie pour estimer la probabilité de retour du code en fonction du délai entre sa dernière notification et le séjour actuel. Dans un hôpital avec codage décentralisé, les deux méthodes ont été appliquées pour détecter dans les séjours de 3 nuits et plus des oublis de comorbidités signalées dans les séjours précédents. Le seuil d’éligibilité des codes était fixé à 5 pour la première méthode et à 0,5 pour la seconde. Les résumés étaient recodés sur la base des preuves accessibles dans le dossier numérique.

Résultats : Au 1er trimestre 2010, 235 séjours étaient détectés : 123 par le score, 34 par le taux de retour et 78 par les deux méthodes. Le contrôle a permis de réintégrer des comorbidités dans respectivement 36, 6 et 36 résumés de séjours, soit des taux de précision de 29%, 18% et 46%. L’ajout de comorbidités modifiait la sévérité du GHM, plus d’une fois sur deux, pour un gain moyen de 1118 € (± 1445 €) par séjour recodé, sans différence significative selon la source de détection.

Conclusion : La méthode actuarielle affine la détection à dire d’expert en prenant en compte le temps. Les deux méthodes sont complémentaires et permettent de maîtriser les ressources et le temps dédiés au contrôle a posteriori en ciblant sur les dossiers où les oublis sont les plus probables.

Intervenant : CAUVIN Jean Michel.

Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session Qualité des données PMSI et contrôle externe. Modérateurs : François KOHLER (CHU de Nancy – SPI-EAO), Daniel MAYEUX (Centre Anticancéreux de Nancy)

Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.

SCD Médecine.

Intervention

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