Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport (Réalisation), CERIMES (Réalisation), Christine Ammirati (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/c9cz-bk50
Citer cette ressource :
Christine Ammirati. Canal-U-Médecine. (2011, 30 novembre). CESU 2011: Compréhension des patients au sortir d'un espace d'urgence , in CESU 2011. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/c9cz-bk50. (Consultée le 13 juin 2024)

CESU 2011: Compréhension des patients au sortir d'un espace d'urgence

Réalisation : 30 novembre 2011 - Mise en ligne : 12 décembre 2011
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

XXIV Colloque national des CESU au palais des congrès de Strasbourg du 30 novembre au 2 décembre 2011.

CESU: Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence.

Intervenant: Christine Ammirati

L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.

Organisateur: CESU 67

70 rue de l'Engelbreit

672000 STRASBOURG

colloquedescesu@chru-strasbourg.fr

0369553110

Étude de la compréhension des patients au sortir d’un service d’urgence : nécessité d’un enseignement des principes de

communication pour les professionnels de santé

AMMIRATI C, GIGNON M, MERCIER R, DETAVE M, AMSALLEM C. CESU 80 christine.ammirati@chu-amiens.fr Que comprennent les patients sortant d’un service d’urgence concernant le diagnostic, les prescriptions et les modalités de surveillance proposées ? Les données de la littérature étrangère mettent en évidence des facteurs prédictifs de mauvaise compréhension. Qu’en est-il dans les services d’urgence français ? Quelles sont les pistes possibles d’amélioration ? Pour débuter une réflexion, une étude qualitative prospective a été menée. Méthode Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés par un soignant n’appartenant pas au service, chez des patients majeurs, sans troubles cognitifs, sortant des urgences après consultation. Les items relevés concernaient des données générales, dont le niveau d’études, le degré de satisfaction, par rapport à la qualité ressentie des explications données et au temps qui leur a été consacré (échelle de Likert à 4 niveaux), la concordance entre ce qui était compris par le patient et ce qui était noté par le médecin (diagnostic, thérapeutique, éléments de surveillance). Résultats Trente-six patients ont été inclus (H/F : 1,25 ; âge moyen 41 ans). 97 % étaient globalement satisfaits de l’information donnée et du temps consacré. Le diagnostic était concordant pour 92 % d’entre eux. Lorsqu’une prescription était réalisée (n= 29), 42 % (n=12) n’avaient objectivement pas compris les termes de l’ordonnance. Sur les trois patients qui devaient réaliser des examens complémentaires en ambulatoire, deux n’en avaient pas compris l’objectif. Les facteurs associés à une mauvaise compréhension sont le niveau socio-économique défavorisé et la qualité de rédaction de l’ordonnance. Discussion Les résultats de ce travail qualitatif rejoignent ceux de travaux à l’étranger. Il est à noter que les patients soulignent le fait qu’ils « n’osent pas demander ». Ainsi, malgré un ressenti positif, certains éléments essentiels du dialogue ne sont pas compris. Conclusion Pour faciliter l’observance, il est indispensable d’améliorer la qualité des documents qui sont remis au patient. Un effort doit également porter sur les facteurs favorisant la communication. Un enseignement de la communication en situation d’urgence est réalisé en DCEM2 par l’équipe du CESU 80 depuis 15 ans. Les résultats de cette étude préliminaire encouragent à développer ce type de formation.

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème