Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand
Langue :
Français
Crédits
Sébastien Larrue (Intervention)
Détenteur des droits
Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
Citer cette ressource :
Sébastien Larrue. ClermontMsh. (2023, 17 janvier). CLUSTEXO - Identification des facteurs déterminant la localisation des clusters « espèces exotiques envahissantes » sur Fogo (Cap-Vert) , in Journée de restitution des projets MSH 2021-2022. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/147069. (Consultée le 25 avril 2025)

CLUSTEXO - Identification des facteurs déterminant la localisation des clusters « espèces exotiques envahissantes » sur Fogo (Cap-Vert)

Réalisation : 17 janvier 2023 - Mise en ligne : 17 octobre 2023
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Sébastien Larrue est MCF-HDR en Géographie (biogéographie) à l'Université Clermont Auvergne et membre de GEOLAB (UMR 6042). Il présente les résultats du projet CLUSTEXO qui porte sur l'identification des facteurs déterminant la localisation des clusters « espèces exotiques envahissantes » sur Fogo (Cap-Vert).

Les coulées de lave de Fogo (Cap-Vert) possèdent encore des espèces natives originales, on y rencontre notamment 41 espèces endémiques pour un total de 373 plantes vasculaires. Fogo abrite aussi de nombreuses espèces végétales invasives (dont le nombre et la localisation reste à ce jour très mal documentés). Il existe des clusters associant ou, au contraire, différenciant « spatialement » ces deux origines de plante sur Fogo. En effet, lors des deux missions effectuées sur Fogo en 2015 & 2016, des clusters formés quasi exclusivement par des espèces natives ont été identifiés. Ces sites correspondent aux zones à forte valeur patrimoniale (espèces endémiques et indigènes). Des zones « hybrides » ont aussi été aperçues, ces clusters sont constitués d’une association d’espèces exotiques et natives. Enfin, des « zones exotiques », correspondant à des clusters constitués d’un assemblage cosmopolite d’espèces exotiques envahissantes, ont aussi été identifiées.

La localisation de ces clusters a-t-elle un lien avec leurs niveaux d’accessibilités par les populations et les caractéristiques physique du milieu (facteurs abiotiques) ?

Ce projet apporte un éclairage sur les facteurs favorisant les invasions biologiques en contexte insulaire, notamment en contexte semi-aride où la communauté des chercheurs est divisée sur la résilience de ce type de milieu face aux invasions. Contrairement aux approches segmentées (i.e. par discipline), l’approche interdisciplinaire et la mise en équation fédérative des différents facteurs (modélisation) représente un apport à la fois novateur et conséquent en « sciences des invasions ».

Intervention

Dans la même collection

Sur le même thème