Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Bibliothèque de l'Alcazar, Marseille
Langue :
Français
Crédits
Philippe Kergraisse, Direction de limage et du son de l'EHESS (Réalisation), Rainer Maria Kiesow (Intervention), Philippe Descola (Intervention)
Détenteur des droits
©EHESS 2024
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/0pza-6829
Citer cette ressource :
Rainer Maria Kiesow, Philippe Descola. EHESS. (2024, 15 février). La fabrique du sauvage : anthropisation des écosystèmes forestiers et systèmes techniques autochtones , in Conférences Marc Bloch 2023-2024 : dialogue entre sciences expérimentales et sciences sociales. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/0pza-6829. (Consultée le 25 avril 2025)

La fabrique du sauvage : anthropisation des écosystèmes forestiers et systèmes techniques autochtones

Réalisation : 15 février 2024 - Mise en ligne : 22 octobre 2024
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Descriptif

Après le succès de la 42e conférence Marc Bloch avec le prix Nobel de médecine Svante Pääbo le 9 novembre 2023 au Musée de l'Homme, et afin de poursuivre le dialogue entre les sciences expérimentales et les sciences sociales, l’EHESS propose de janvier à juin 2024 un cycle de conférences Marc Bloch dédié à l’interdisciplinarité avec six directrices et directeurs d’études de l’EHESS. La deuxième conférence a lieu à Marseille le 15 février, avec Philippe Descola, anthropologue et directeur d’études de l’EHESS au Laboratoire d'anthropologie sociale (Las), sur le sujet « La fabrique du sauvage : anthropisation des écosystèmes forestiers et systèmes techniques autochtones ».

À propos de la conférence "La fabrique du sauvage"

Les paléoanthropologues comme Svante Pääbo étudient l’anthropisation des hominidés, à savoir leur évolution dans la longue durée en fonction des mutations génétiques et, parfois, de croisements interspécifiques. Ce processus reste indissociable d’une autre anthropisation, celle des écosystèmes qu’Homo sapiens a façonnés au cours des millénaires et à laquelle s’intéresse l’ethnobotanique, l’ethnoécologie et l’archéologie. Car tous les écosystèmes portent la marque de l’action humaine, parfois de façon très peu visible. C’est le cas des écosystèmes forestiers de la ceinture intertropicale, l’Amazonie au premier chef. Loin d’être des « forêts vierges », ce sont en réalité des forêts anthropogéniques dont la structure a été modifiée en profondeur par les techniques culturales et d’agroforesterie de leurs occupants. L’anthropologie s’intéresse à la façon dont les populations autochtones conçoivent ce processus et explicite en quoi il diffère profondément de la déforestation massive causée par l’élevage extensif et l’agrobusiness.

Intervention

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