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Notice
Langue :
Français
Crédits
Marie-Claire Bergère (Intervention), Xavier Paulès (Intervention), Alain Roux (Intervention), David Serfass (Intervention), Rana Mitter (Intervention)
Conditions d'utilisation
EHESS/2017
DOI : 10.60527/5vqe-m576
Citer cette ressource :
Marie-Claire Bergère, Xavier Paulès, Alain Roux, David Serfass, Rana Mitter. EHESS. (2016, 16 décembre). Autour de "Chiang Kaï-shek. Le grand rival de Mao" d’Alain Roux , in Présentation des publications. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/5vqe-m576. (Consultée le 4 décembre 2024)

Autour de "Chiang Kaï-shek. Le grand rival de Mao" d’Alain Roux

Réalisation : 16 décembre 2016 - Mise en ligne : 26 janvier 2017
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Descriptif

Débat en présence de l’auteur et avec la participation de :

- Marie-Claire Bergère (INALCO/EHESS)
- Rana Mitter (Université d’Oxford)
- David Serfass (EHESS)

Résumé de l'ouvrage
« Brutal et tyrannique. Irritable. Vaniteux, têtu, méchant, extravagant, jaloux, avare, luxurieux, arrogant. Aime à se donner en spectacle et fanfaronne sur sa richesse. » Tel est l’autoportrait sans concession tracé à l’âge de 31 ans par Chiang Kaï-shek (1887-1975) dans son Journal de 16 000 pages conservé à l’université de Stanford.

Brutal, le jeune Chiang l’est assurément : à Shanghai, il n’hésite pas à assassiner pour le compte du gang de la Bande Verte, à battre sa première femme ou à malmener les soldats placés sous ses ordres. Après la mort de son mentor, Sun Yat-sen, en 1925, le « général rouge » saisit sa chance en s’emparant du Guomindang, le Parti nationaliste. Désormais marié à la belle et brillante Meiling, qui lui sert de conseillère occulte et d’interprète auprès des États-Unis, il s’attache à réunifier la Chine, massacrant ses alliés communistes de jadis et soumettant les seigneurs de la guerre. Pendant douze ans, il mène un double combat : à l’extérieur contre les Japonais, à l’intérieur contre les communistes. Si, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, cet habile stratège est considéré, avec Churchill, Franklin Roosevelt et Staline comme un des « Quatre Grands », il ne se montre pas à la hauteur de son destin et doit capituler en 1949 devant Mao, son rival de toujours. Exilé à Taïwan, il impose sur l’île sa dictature et tente en vain de reconquérir une Chine continentale perdue.

Intervention

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