Chute libre ou le déclin du jugement chez Albert Camus
- document 1 document 2 document 3
- niveau 1 niveau 2 niveau 3
- audio 1 audio 2 audio 3
Descriptif
Dans son oeuvre, Camus, loin de défendre tel ou tel système de valeurs, utilise le matériau littéraire pour mettre ces différents systèmes en tension. La « question du juste » (savoir ce qui est juste) y joue un rôle capital. Cette préoccupation se retrouve dans L’Etranger, La Peste, Les Justes et Caligula, et tout particulièrement dans La Chute, où le problème du jugement est évoqué par le monologue du personnage unique.
Chapitres
- Introduction04'04"
- Savoir ce qui est juste : le thème de la Justice04'59"
- Les Justes opposés au domaine juridique04'57"
- L’Absurde : un état de tension perpétuelle04'25"
- Trois exemples de personnages en opposition (L’Etranger, La Peste, La Chute)13'38"
- Conclusion : Camus et l’Existentialisme03'24"
- Questions23'50"
Thème
Notice
Documentation
Documents pédagogiques
Bibliographie des ouvrages par ordre de citation :
A. Camus, Mythe de Sisyphe (1942), Paris, Gallimard, 1985 ou in Id., Œuvres complètes, Paris, Gallimard, 2006.
A. Camus, L’Homme révolté (1951), Paris, Gallimard, 1985 ou in Œuvres complètes, op.cit.
J.-P. Sartre, Qu’est-ce que la littérature (1946), in Id., Situations II, Paris, Gallimard, 1949.
J.-J. Brochier, Albert Camus : philosophe pour classes terminales, Paris, La différence, 2001.
A. Camus, L’Etranger (1942), Paris, Gallimard, 2000 ou in Œuvres complètes, op. cit.
A. Camus, La Peste (1947), Paris, Gallimard, 1996 ou in Œuvres complètes, op. cit.
A. Camus, Les Justes (1950), Paris, Gallimard, 1982 ou in Œuvres complètes, op. cit.
A. Camus, Caligula (1944), Paris, Gallimard, 1993, ou in Œuvres complètes, op. cit.
A. Camus, La Chute (1956), Paris, Gallimard, 1997, ou in Œuvres complètes, op. cit.
A. Camus, Etat de siège (1948), Paris, Gallimard, 1998 ou in Œuvres complètes, op. cit
R. Quillot, La Mer et les prisons, essai sur albert Camus
M. Foucault, Dits et écrits I, Paris, Gallimard, 2001
A. Camus, Les Justes (1950), Paris, Gallimard, 1982 ou in Œuvres complètes, op. cit.
C. Smith, Contemporary French Philosophy. A Study in Norms and Values, London, Methuen, 1964.
B. Fitch, The Fall: A matter of Guilt, New York, Twayne, 1995.
A. Camus, Carnets (1962-1964-1989), Paris, Gallimard, ou in Œuvres complètes, op. cit.
Noms des auteurs cités :
Brochier, Jean-Jacques
Foucault, Michel
Sartre, Jean-Paul
Dans la même collection
-
Le moment de CamusWormsFrédéric
A partir d’une question fondamentale sur la condition métaphysique de l’homme révolté (« l’absurde commande-t-il la mort ? ») cette leçon étudie, à un moment philosophique précis (celui de la deuxième
-
La Peste comme analogieMuratMichel
Cette leçon s’attache à l’usage de l’allégorie dans La Peste de Camus. A partir de l’étude de quelques mots et notions, comme « fléau » ou « pestiféré », on s’interroge sur la portée et les limites de
-
La figure de l'innocent chez CamusSalasDenis
L’étude de la question du terrorisme telle qu’elle est traitée dans Les Justes par un Camus lecteur de Dostoïevski est celle d’une oscillation permanente entre le thème de l’innocence pure et celui de
-
De l'Envers et l'Endroit au Premier HommeReyPierre-Louis
Il s’agit dans cette leçon d’étudier le lien entre L’Envers et l’Endroit et Le Premier Homme à la lumière des textes antérieurs qui s’y rattachent, ainsi qu’à celle de l’influence de Jean Grenier sur
-
Albert Camus, morale et littératureJarretyMichel
Dans quelle mesure la morale que Camus a tenté de concevoir après Le Mythe de Sisyphe a-t-elle infléchi sa conception de littérature ? Dans quelle mesure cette conception a-t-elle pu se soumettre à
-
Le Premier Homme: mémoire et manoeuvres intertextuellesDunwoodiePeter
Cette leçon présente Le Premier Homme comme une litanie de la déshérence, qui ne laisse aucun doute sur le statut précaire de l’Européen en terre algérienne. Camus renverse la donne coloniale
-
Camus et Heidegger : les noces avec le mondeMattéiJean-François
La condamnation par Sartre de « l’incompétence philosophique » de Camus manifeste son incompréhension d’une éthique où la générosité s’exprime au sens cartésien du terme, celui de l’estime de soi-même
-
Le Premier Homme : comment vivre sans Dieu ?MattéiJean-FrançoisAuroyCarole
Dans Le Premier Homme, Camus annonçait l’ouverture d’un troisième volet de son œuvre : le cycle de l’amour, après ceux de l’absurde et de la révolte. Le Premier Homme se constitue ainsi comme une
-
Albert Camus : À l’endroit la littérature, la philosophie à l’enversNewmarkKevin
La déclaration faite un jour par Camus « Je ne suis pas un philosophe » manifeste un certain agacement devant les multiples tentatives pour le situer par rapport à cette discipline. Il s’agit d
-
Camus et la revue Esprit (1944-1976)GuérinJeanyves
Les relations entre Camus et la revue Esprit sont ici étudiées en détails. A un examen chronologique des rapports entre l’auteur et la revue avant et pendant l’Occupation est associé celui des comptes
Sur le même thème
-
Quand avons-nous besoin de la moralité ?
Une réflexion sérieuse sur l’empathie ne peut négliger les nombreuses recherches qui montrent que les expressions émotionnelles des membres d’un "hors-groupe" ne suscitent pas la même résonance
-
Contexte intellectuel et vérité philosophique de la "Profession de foi du Vicaire savoyard"
Je me propose de reconstruire l'argument général de la Profession de foi en expliquant comment réconcilier deux des moments décisifs de sa défense de la conscience qui pourraient paraître
-
La leçon de morale politique de "L'Emile"
Le projet d'éducation présenté dans l'Émile a pour objet de montrer comment il est possible de former un homme non corrompu mais apte à vivre dans une société qui l'est. Les dernières pages de l
-
Les forces imaginantes de la morale et Gaston Bachelard
"L'imagination... donne une promotion à l'être. L'imagination la plus efficiente, l'imagination morale, ne se sépare pas de la novation des images fondamentales" écrivait Bachelard. Cette idée met en
-
Influence des comportements de santé sur le jugement des femmes consommatrices et atteintes de canc…AuriolCamille
Les doctorants des universités de Toulouse (UT1C/UT2J/UT3) et de l'Université de Québec à Montréal (UQAM) ont organisé un séminaire de présentation et d'échanges autour de leurs travaux de recherche,
-
Lucie Laplane - Qu'est-ce qu'une cellule souche ?
Les cellules souches jouent un rôle central dans le développement, le renouvellement, et la réparation/régénération des tissus. Elles sont aussi impliquées dans certaines pathologies, en particulier
-
Bernard Baertschi - Organoïdes et cellules souches: quels enjeux éthiques ?
Organoïdes et cellules souches: quels enjeux éthiques ?Construire des mini-organes afin de mieux comprendre les fonctions des organes qu'ils miment ou récapitulent, ce qui devrait en outre déboucher
-
Pourquoi philosopher sur le végétal ?
La place occupée par le végétal dans la pensée contemporaine n'a cessé de progresser ces dernières années. Les enseignements qui en découlent nous inviteraient à reconsidérer des notions telles
-
L'artificialisation du dialogue : analyses, fiction et thématiques transhumanistes - Emmanuel PICAV…PicavetEmmanuel
Intervention dans le cadre du projet « Penser le Transhumanisme » – Commission nationale française pour l'UNESCO Les fictions posthumanistes s'inscrivent dans le cadre du posthumanisme
-
L'artificialisation du dialogue : analyses, fiction et thématiques transhumanistes - Mara Magda MAF…MafteiMara Magda
Intervention dans le cadre du projet « Penser le Transhumanisme » – Commission nationale française pour l'UNESCO Les fictions posthumanistes s'inscrivent dans le cadre du posthumanisme
-
Egalitarianism and Consequentialism : Interview with Samuel SchefflerSchefflerSamuel
Samuel Scheffler is University Professor in the Department of Philosophy and the School of Law at New York University. He received his B.A. from Harvard and his Ph.D. from Princeton. He taught at
-
LE MYTHE DU GOLEM ET LA TECHNIQUEMafteiMara Magda
Intervention de Mara Magda Maftei dans le séminaire PocFIN de la chaire Éthique et finance La technique déploie en elle science et langage, ce qui fait d’elle un double, une image de l’homme puisque