Notice
La page projetée – ÉSAL, Metz
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Descriptif
Pour son adaptation du classique de Ray Bradbury Fahrenheit 451, François Truffaut fait défiler à l’écran les grands classiques de la littérature finissant tous invariablement par brûler dans un autodafé. Un seul ouvrage échappe à ce tragique destin: un journal sur les pages duquel ne sont reproduits que des images et pas un seul mot. Contrairement aux autres, celui-ci est un accessoire fabriqué pour le long-métrage. C’est un «livre fictionnel», soit un ouvrage qui existe exclusivement dans l’univers de la fiction.
Voilà le fil conducteur de la sélection des étudiant·es de l’École supérieure d’art de Lorraine pour la biennale Exemplaires 2024: des livres qui n’existent pas ou, faudrait-il dire, qui n’existent que au cinéma. Après tout, quoi de plus exemplaire qu’un livre que chacun a le loisir d’imaginer? Suivant une logique d’irruption de l’objet fictionnel dans le réel, les étudiant·es de l’ÉSAL ont produit pour la biennale des maquettes des livres de la sélection en respectant au plus près les ouvrages tels qu’ils apparaissent à l’écran, jusqu’aux erreurs de mise en page.
De l’apparition furtive au rôle majeur dans l’intrigue, force est de constater que le livre est souvent porté à l’écran. Devant la quantité d’exemples il n’a pas été question d’en élaborer une typologie complète et raisonnée mais plutôt de procéder par éclairages et rebonds. L’ambition, modeste, aura été de raconter des histoires – celles de ces livres, de leurs vies à l’écran et en dehors.
Ouvrages sélectionnés par Emilia Bernard, Corentin Ferry, Alix Hetreux, Yu-Chien Huang, Maddy Lepage, Théo Michaud, Gabin Nivard, Léa Pesant, Valentine Poulet, Erwan Wilhelm, accompagné·es par Léo Coquet, Jérôme Knebusch et Elamine Maecha.
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