Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Cité de la musique - Philharmonie de Paris
Langue :
Français
Crédits
Michel Wieviorka (Intervention), Laurent Bayle (Intervention), Laurent Lévi-Strauss (Intervention)
Conditions d'utilisation
©FMSH 2016
DOI : 10.60527/907k-qk37
Citer cette ressource :
Michel Wieviorka, Laurent Bayle, Laurent Lévi-Strauss. FMSH. (2016, 18 mai). (Re) créer le monde - 18 mai - Introduction , in Re(créer) le monde. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/907k-qk37. (Consultée le 15 juin 2024)

(Re) créer le monde - 18 mai - Introduction

Réalisation : 18 mai 2016 - Mise en ligne : 1 août 2016
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Descriptif

Mercredi 18 mai

Introduction

Laurent Bayle, directeur général de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris
Michel Wieviorka, président de la Fondation Maison des sciences de l’homme
Laurent Levi-Strauss, secrétaire général de l’Association des amis de la FMSH

 

Cessons un moment, le temps d’un colloque au moins, de parler de crise ! Regardons ce qui se crée, et ce qui se recrée dans l’action, conjointe ou non, des sciences sociales et des arts.

 

Colloque international co-organisé par la Fondation Maison des sciences de l’homme, USPC et la Philharmonie de Paris

L’innovation est devenue un maître-mot en ces temps de mondialisation et de pensée globale. Peut-on pour autant en faire un synonyme de « création », dont les enjeux s’avèrent eux aussi cruciaux aujourd’hui ?

Quels sont les acteurs de la création, dans des disciplines aussi diverses que les sciences, les arts, l’économie, la culture, le droit, etc. ?

Quels en sont les espaces, physiques, virtuels ou imaginaires ?

La création est-elle locale, globale, les deux ?

A-t-elle des effets sur le monde, et peut-on recréer le monde ?

De telles questions mobilisent de plus en plus les sciences sociales, et dès lors, une question supplémentaire est posée : comment penser la relation entre ces disciplines, et le réel, qu’il soit artistique, scientifique, juridique ou autre ?

Dans le passé, des artistes, des écrivains, des architectes, etc. ont rendu compte de la vie collective en des termes qui apportent plus, ou autre chose, que ce que disent les sciences sociales : on comprend souvent mieux le terrorisme, par exemple y compris aujourd’hui, en lisant Dostoïevski ou Camus, qu’en examinant les rapports produits par les experts et autres spécialistes de ce domaine.

Les sciences sociales ont souvent étudié des objets qui relèvent des sciences, de l’art, de la littérature, etc., dont elles ont proposées alors l’histoire, ou la sociologie. Puis une circulation s’est établie, entre artistes, scientifiques, écrivains, etc., d’une part, et d’autre part les chercheurs en sciences sociales. Il est intéressant d’envisager la réception des uns par les autres, dans les deux sens. Enfin, certaines expériences contemporaines relèvent de logiques de co-production : la (re)création du monde peut-elle être l’œuvre conjointe d’artistes, de scientifiques... et de chercheurs en sciences sociales ?

 

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