Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Bibliothèque Universitaire Centrale (BUC), Université Toulouse - Jean Jaurès
Langue :
Français
Crédits
Claire Sarazin (Réalisation), Université Toulouse - Jean Jaurès (Production), Le Vidéographe - Maison de l'image et du Numérique / UT2J (Publication), Patrick Johansson (Intervention)
Détenteur des droits
Le Vidéographe - Maison de l'image et du Numérique / UT2J
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fk8n-4372
Citer cette ressource :
Patrick Johansson. UT2J. Partir c’est mourir un peu… Les voyages et la mort dans le monde préhispanique , in De quelques mobilités et circulations dans les aires hispanique et hispano-américaine. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fk8n-4372. (Consultée le 25 avril 2025)

Partir c’est mourir un peu… Les voyages et la mort dans le monde préhispanique

Mise en ligne : 23 septembre 2024
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Descriptif

La marche – ou le mouvement –, vitale pour l’homme primitif, devient une des premières hiérophanies ou expressions du divin pour l’être humain, au même titre que le soleil, l’eau ou le feu. Voyages, mobilités, circulations n’en finissent pas de proposer des variations notionnelles, spatiales et temporelles au point de fournir un champ trans et inter disciplinaire de premier choix. Loin d’appauvrir la charge sémantique au fur et à mesure qu’on élargit la notion, la première se complexifie et invite à la nuance et à la différenciation dans un continuum qui défie le temps et l’espace. Par ailleurs, se confirme chaque fois davantage que mobilités et circulations, notamment sous la forme entre autres du voyage, des exils et des migrations ne sont pas l’apanage de la période contemporaine. Sous diverses modalités nous sommes frappés de voir à quel point les circulations sont présentes à diverses étapes des civilisations humaines au point de nous amener à questionner la circulation comme une donnée anthropologique. L’humain marche, navigue, circule. En somme, il se déplace pour exister.

La pandémie du COVID a obligé à considérer la sédentarisation et l’immobilité comme une obligation qui a fait naître malaises, troubles, bouleversements, révoltes, une sorte d’anti- nature. Comme si circuler était un besoin à la fois profond, irrépressible, vital d’une telle banalité et évidence qu’il fallait la précaution extrême ou l’interdit pour le mettre en évidence. Certes, mobilités et circulations sont un classique de l’herméneutique et de la sémiologie mais a-t-on suffisamment mesuré les universaux, les continuités au-delà des différences ? Peut-on poser que la circulation est une donnée humaine ? Et, de fait, en tirer les conséquences ?

Avec cette journée d’étude nous allons tenter une analyse approfondie et oser des côtoiements entre des espace-temps mésoaméricains et hispaniques. Des pérégrinations dévotes mésoaméricaines à la re-sacralisation contemporaine de la marche en Occident, en passant par la façon dont on nomme les itinérances ou les saints invoqués pour la protection des itinérants, cette journée d’études proposera d’établir une réalité mythico-historique de quelques mobilités et circulations dans l’aire hispanique et hispano-américaine.

Intervention
Thème
Documentation

Codex mexicanus. (XVIIe siècle). [Manuscript]. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55005834g

Edición digital del Códice Mendoza. Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH), Mexique. https://codicemendoza.inah.gob.mx

Fac-similé des Codex Mayas, Aztèques et Mixtèques sur le site de la Foundation for the Advancement of Mesoamerican Studies, Inc. (FAMSI)

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