Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Auditorium du Pôle des langues et civilisations, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris
Langue :
Français
Crédits
Thomas Jacqueau (Réalisation), François Macé (Intervention), Patrick Beillevaire (Intervention), Philippe Rothstein (Intervention)
Conditions d'utilisation
CC BY-NC-SA 4.0
DOI : 10.60527/z4yw-we95
Citer cette ressource :
François Macé, Patrick Beillevaire, Philippe Rothstein. BULAC. (2014, 2 décembre). Léon de Rosny, passeur de cultures [Cycle « À la table du traducteur »]. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/z4yw-we95. (Consultée le 19 mai 2024)

Léon de Rosny, passeur de cultures [Cycle « À la table du traducteur »]

Réalisation : 2 décembre 2014 - Mise en ligne : 5 octobre 2021
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Léon de Rosny (1837-1914), orientaliste, ethnologue, journaliste, fut le premier enseignant de langue et de civilisation japonaises à l’École spéciale des langues orientales (1863).

Conférencier au Collège de France, président de la société d’Ethnographie, il a organisé à Paris en 1873 le premier Congrès international des orientalistes et fondé la Société des Études japonaises, chinoises, tartares et indochinoises. En 1886, il devient directeur adjoint de la conférence sur les religions de l’Extrême-Orient à la cinquième section des sciences religieuses à l’École pratique des hautes études récemment créée. Homme aux centres d’intérêts et domaine de recherche multiples (linguistique, ethnologie, religions, etc.), il se consacra non seulement à l'étude de la Chine, du Japon et des autres pays d’Asie orientale mais aussi à l’Amérique centrale.

Dans l’œuvre de Léon de Rosny, la traduction du japonais et du chinois classique occupe une place de choix. Il est notamment l’auteur de la première traduction de textes littéraires japonais en France. Les traductions d'ouvrages japonais qu'il a publiées couvre un champ aussi large que celui de ses recherches : un conte chinois L’épouse d’outre-tombe (1864, 1875), la sériciculture (1868), une anthologie de la poésie classique japonaise (1871), l’oeuvre du moine bouddhiste Kûkai (1876), le Nihon shoki, seconde plus ancienne chronique du Japon (1887), Le livre de la piété filiale de Confucius (1893), etc. Depuis 1860, Léon de Rosny s'est efforcé d'incarner l’exemple du nécessaire effort de médiation entre la réalité historico-philologique de la langue des peuples, de ce qu’il appelait les « nations », les « nationalités » et ce que, comme les spiritualistes de son époque, il nommait « l’âme humaine ».

En partenariat avec la Maison de la culture du Japon à Paris.

Image : Léon de Rosny dans son atelier, vers 1900, photographie de la famille de Léon de Rosny.

Intervention

Sur le même thème