Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Centre André Chastel (Production), Christine Gouzi (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fmwx-4h87
Citer cette ressource :
Christine Gouzi. CAC. (2021, 26 mai). La belle inconnue. La peinture religieuse française du XVIIIe siècle. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fmwx-4h87. (Consultée le 14 décembre 2024)

La belle inconnue. La peinture religieuse française du XVIIIe siècle

Réalisation : 26 mai 2021 - Mise en ligne : 31 mai 2021
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Descriptif

La peinture du XVIIIe siècle est souvent assimilée à la fête galante d’Antoine Watteau, aux nymphes de François Boucher ou bien encore à la peinture néo-antique de Jacques-Louis David. Pourtant, le siècle des Lumières fut aussi en France celui de l’apogée de ce que l’on nommait les grandes « machines » d’histoire religieuse. Or, cette peinture s’épanouit de manière variée sur un siècle, de la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 à la Révolution française de 1789. Émanation de la politique royale, expression de l’opposition janséniste du siècle ou étendard brandi contre les idées philosophiques, le tableau d’autel fut souvent conçu pour répondre aux troubles religieux de son temps et les incarna dans un style enlevé, qui renouvelait avec panache la manière du XVIIe siècle. Cette conférence présentera ainsi tous ces aspects de la peinture du XVIIIe siècle, de la fin du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI, à l’occasion de la publication du livre de Christine Gouzi, La peinture religieuse en France 1685-1789, de la commande à la création aux éditions Faton. Les grands thèmes du livre, qui proposent une synthèse de la peinture religieuse du siècle des Lumières à travers la carrière de nombreux peintres, seront abordés : le décor des bâtiments de Paris et des églises des grands centres urbains de province, sans oublier l’aménagement des modestes paroisses rurales ; le style de la peinture religieuse de cette période et le problème du phénomène de la copie religieuse dans les ateliers ; le rapport entre Paris et les provinces ; l’identité des commanditaires, de même que le problème de la valeur pécuniaire et symbolique accordé à cette peinture. Toutes ces questions sont donc au cœur d’une réflexion sur la fonction de la peinture sacrée et la place qu’elle tenait dans la société d’Ancien régime avant les bouleversements de la fin du XVIIIe siècle.

Intervention

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