Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Boussac (Creuse)
Langue :
Français
Crédits
Céline Ferlita (Réalisation)
Détenteur des droits
CNRS
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
Citer cette ressource :
CNRS – Service audiovisuel d'ARDIS (UAR2259). (2022, 9 octobre). À la recherche de la limite orientale des parlers poitevin-saintongeais, aux confins des parlers berrichons et marchois , in 3es rencontres sur les parlers du Croissant. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/136652. (Consultée le 22 mai 2024)

À la recherche de la limite orientale des parlers poitevin-saintongeais, aux confins des parlers berrichons et marchois

Réalisation : 9 octobre 2022 - Mise en ligne : 19 janvier 2023
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Descriptif

Eric Nowak, Chercheur indépendant

Dans l’Est et le centre du domaine marchois (ouest de l’Allier, Est de l’Indre), la limite entre les parlers berrichons (d’oïl) et les parlers marchois (pour dire vite : mi oc mi oïl) est constituée par un faisceau dense de limites phonétiques et morphologiques.

Mais dans le centre Ouest du domaine marchois (ouest de l’Indre) se faisceau se scinde en deux :

- une partie des isoglosses plongent vers le Sud, en direction des environs de Charroux puis d’Angoulême et de Libourne, séparant marchois et oïl, ou carrément oc et oïl,

- pendant qu’une autre partie du faisceau monte vers le Nord-Ouest, en direction des environs de Châtellerault, puis Loudun, Thouars, Cholet et Nantes, et individualise, au sein de l’oïl, l’ensemble des parlers poitevin-saintongeais, qui partagent du coup nombre de traits linguistiques avec le marchois.

Cette communication présentera (tout en en donnant les premiers résultats) le travail d’enquête que je mène sur le terrain depuis 2018, aux confins des domaines linguistiques poitevin-saintongeais, berrichon, et marchois, donc aux confins de l’Indre, de la Vienne, de la Haute-Vienne et de la Creuse. Une soixantaine de localités prospectées par moi-même durant cette période, s’ajoutant à la trentaine de localités déjà prospectées par mes prédécesseurs auparavant.

Un travail d’enquête dont le but est d’identifier précisément sur le terrain le point à partir duquel le faisceau d’isoglosses précédemment évoqué se scinde en deux, et de tracer le début du parcours des deux branches de ce faisceau. Ce qui individualise du même coup les parlers poitevin-saintongeais les plus orientaux, permettant à la fois de les décrire, de les localiser et de tracer la limite orientale des parlers en question.

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