Immigration et acculturation

Afin de prolonger l’exposé de Richard Bourhis, nous vous invitons à consulter son diaporama (Bourhis, 2011b : 2-1-a-Bourhis_Acculturation.pdf), l’article de référence concernant le Modèle d’Acculturation Interactif (MAI) (Bourhis, Moise, Perreault & Senéchal, 1997) ou dans sa version francophone (Bourhis, Moise, Perrault & Lepicq, 1998), un article sur l’application du MAI à la société Québecoise (Bourhis, Barrette & Moriconi, 2008) ou encore un survol des recherches récentes des orientations d’acculturation des communautés d’accueils et des immigrants (Bourhis, Montaruli, El-Geledi, Harvey & Barrette, 2010) ainsi que deux articles sur les orientations de la majorité d’accueil française à l’égard des ‘’Maghrébins’’ en tant que minorité d’origine étrangère en France (Barrette, Bourhis, Personnaz, & Personnaz, 2004 ; Wagner, Tisserant & Bourhis; à paraître).
 
Concernant le modèle d’acculturation classique de John Berry (Berry, 1997) et pour un survol de l’adaptation psychologique des immigrants selon le modèle de Berry, voir Berry & Sabatier (2011).

Fichier 2-1-d-Bourhis_et_al_2008_accultur_Quebec.pdf

Discrimination, diversité et société

L’émergence du thème des discriminations en France dans les années 1990 (Fassin, 2002 ; Wieviorka, 1992, 1998), suivi par celui de la diversité (Masclet, 2012 ; Wieviorka, 2008) fait désormais l’objet d’un grand nombre d’analyses, aussi bien en sociologie, qu’en économie, en sciences politiques, en droit ou encore en gestion. Au Canada la vaste enquête sur la diversité ethnique rend compte de la richesse de la diversité culturelle du pays tout en révélant l’importance des sentiments d’avoir été victime de discrimination, surtout chez les ‘’minorités visibles’’. Cette enquête a permis de vérifier l’efficacité du multiculturalisme comme outil d’intégration des immigrants et comme approche contribuant à la cohésion sociale (Reitz, Breton, Dion & Dion, 2009).

Dans cet entretien, Patrick Simon analyse l’émergence de la notion de discrimination avec le regard du sociologue. Il envisage les principales causes du développement de la discrimination en Europe et observe quelques unes de ces déclinaisons selon les différentes disciplines des sciences sociales. De la même façon, les différents motifs ou critères de discrimination, tel que le sexe ou l’origine, traduisent des évolutions distinctes de la prise en compte de la réduction des inégalités les concernant. Jusqu’en juillet 2012, le droit français identifiait 18 critères de discrimination possibles (1).

La notion de diversité est également apparue pour faire face aux inégalités, un thème abordé aussi dans les entretiens avec Isabelle Barth ou avec Annie Cornet dans la partie 1 du volet 3 de cette grande leçon. Par ailleurs la notion de diversité fait l’objet d’un certain nombre de controverses, en particulier à propos de l’articulation entre les différents critères de discrimination, comme l’évoque Jacqueline Laufer dans son entretien à propos de l’origine ethnique et du genre (cf. volet 3, partie 1/2).

Note :

(1) D’après le code du travail (art. L1132-1) et le code pénal (art.225-1), ces 18 critères de discrimination sont : l'origine, le sexe, les mœurs, l'orientation sexuelle, l'âge, la situation de famille, les caractéristiques génétiques, l'appartenance à une ethnie, l'appartenance à une nation, l'appartenance à une race, les opinions politiques, les activités syndicales ou mutualistes, les convictions religieuses, l'apparence physique, le patronyme, l'état de santé, le handicap, l'état de grossesse. La loi sur le harcèlement sexuel de juillet 2012 modifie cette liste de critères, notamment en ajoutant l’identité sexuelle.

Discrimination, immigration et statistiques

Le premier volet de cette Grande Leçon, a présenté une approche de la discrimination en psychologie sociale démontrant pourquoi, chacun de nous est susceptible de traiter de façon inégalitaire une personne sur la base de son appartenance sociale. La sociologie propose une perspective complémentaire expliquant l’ampleur, les raisons et les effets du phénomène à l’échelle de la société.

Dans cette seconde partie de l’entretien, Patrick Simon analyse les discriminations en France, principalement liées à l’origine, en se basant sur le résultat d’études menées ces dernières années, en particulier ceux de l’enquête Trajectoire et Origine (TeO) (Beauchemin, Hamel, Lesné, & Simon, 2010) [En ligne] ou encore ceux de l’étude portant sur les concours de la fonction publique (Eberhard, Meurs, & Simon, 2008) [En ligne]. La question de la mesure des discriminations, inhérentes à ces études et à certains travaux sur la diversité, est abordée en fin d’entretien, notamment à partir du rapport du Comité pour la Mesure de la Diversité et l’Evaluation des Discriminations (COMEDD) remis au commissaire à la diversité et à l’égalité des chances en février 2010 (Héran, 2010) [En ligne]

Préjugés à l'égard des immigrés

En référence aux études menées en psychologie sociale, le premier volet de la Grande Leçon a démontré le rôle des stéréotypes et des préjugés dans les comportements discriminants. L’analyse historique du regard porté sur l’étranger en sociologie de l’immigration, révèle ces effets de contexte en retraçant l’évolution des préjugés en fonction des éléments clés de l’histoire associés aux groupes considérés.

Piero Galloro retrace cette évolution pour la France, à partir de la fin du XIXème siècle, en démontrant comment le rapprochement du discours sur la colonisation et celui sur l’immigration à partir de 1930, façonne notre regard actuel de l’étranger. Les relations internationales et le discours de l’État sur l’adaptation de l’étranger à la société française explique, non seulement l’orientation assimilationniste de la France tel que mentionné par Richard Bourhis au début de ce volet 2, mais également la formation des préjugés et leurs changements. Le cas des immigrés Italiens, dans leurs rapports aux Polonais puis à l’arrivée des Maghrébins illustrent l’évolution de ce regard sur l’étranger construit sur une rhétorique de la peur de l’invasion.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Profilage racial au Québec

Comme l’a montré Patrick Simon dans la première partie de son entretien (séquence « Discrimination, diversité et société séquence »), la discrimination s’exerce dans différents domaines (e.g. l’accès à l’emploi, au logement ou encore l’accès aux services) et touche différents groupes cibles au regard de critères, parfois reconnu par la loi du pays dont il est question.

Dans cet entretien, Fo Niemi, commence par décrire le Centre de recherche action sur les relations raciales (CARR) qu’il dirige à Montréal, avant de rapporter un domaine de discrimination, peu évoqué en France comparé au Canada et aux États-Unis, concernant le comportement de la police à l’égard des minorités visibles : le « profilage racial » (Weitzer, R., & Tuch, S., 2006). Pour la Commission des droits de la personne du Québec : « Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes en situation d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sureté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs d’appartenance réelle ou présumée, tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différent ». Ainsi, au Canada, le profilage racial est désormais étendu à d’autres domaines, comme l’emploi ou le logement et des organismes comme celui de Fo Niemi (CARR), viennent en aide aux victimes du « profilage racial » en s’appuyant sur la juridiction québécoise et canadienne à ce sujet. En France, sans nécessairement utiliser le terme « profilage racial », on peut noter l’émergence de quelques travaux comme ceux de Fabien Jobard (2010 ; Jobard & Lévy 2011) ou encore de Didier Fassin (2011) décrivant les problèmes de la relation des policiers français aux minorités et l’intérêt récent du Défenseur des Droits (2012) [En ligne].

Discrimination, diversité et société

L’émergence du thème des discriminations en France dans les années 1990 (Fassin, 2002 ; Wieviorka, 1992, 1998), suivi par celui de la diversité (Masclet, 2012 ; Wieviorka, 2008) fait désormais l’objet d’un grand nombre d’analyses, aussi bien en sociologie, qu’en économie, en sciences politiques, en droit ou encore en gestion. Au Canada la vaste enquête sur la diversité ethnique rend compte de la richesse de la diversité culturelle du pays tout en révélant l’importance des sentiments d’avoir été victime de discrimination, surtout chez les ‘’minorités visibles’’. Cette enquête a permis de vérifier l’efficacité du multiculturalisme comme outil d’intégration des immigrants et comme approche contribuant à la cohésion sociale (Reitz, Breton, Dion & Dion, 2009).

Dans cet entretien, Patrick Simon analyse l’émergence de la notion de discrimination avec le regard du sociologue. Il envisage les principales causes du développement de la discrimination en Europe et observe quelques unes de ces déclinaisons selon les différentes disciplines des sciences sociales. De la même façon, les différents motifs ou critères de discrimination, tel que le sexe ou l’origine, traduisent des évolutions distinctes de la prise en compte de la réduction des inégalités les concernant. Jusqu’en juillet 2012, le droit français identifiait 18 critères de discrimination possibles (1).

La notion de diversité est également apparue pour faire face aux inégalités, un thème abordé aussi dans les entretiens avec Isabelle Barth ou avec Annie Cornet dans la partie 1 du volet 3 de cette grande leçon. Par ailleurs la notion de diversité fait l’objet d’un certain nombre de controverses, en particulier à propos de l’articulation entre les différents critères de discrimination, comme l’évoque Jacqueline Laufer dans son entretien à propos de l’origine ethnique et du genre (cf. volet 3, partie 1/2).

Note :

(1) D’après le code du travail (art. L1132-1) et le code pénal (art.225-1), ces 18 critères de discrimination sont : l'origine, le sexe, les mœurs, l'orientation sexuelle, l'âge, la situation de famille, les caractéristiques génétiques, l'appartenance à une ethnie, l'appartenance à une nation, l'appartenance à une race, les opinions politiques, les activités syndicales ou mutualistes, les convictions religieuses, l'apparence physique, le patronyme, l'état de santé, le handicap, l'état de grossesse. La loi sur le harcèlement sexuel de juillet 2012 modifie cette liste de critères, notamment en ajoutant l’identité sexuelle.

Discrimination, diversité et société

L’émergence du thème des discriminations en France dans les années 1990 (Fassin, 2002 ; Wieviorka, 1992, 1998), suivi par celui de la diversité (Masclet, 2012 ; Wieviorka, 2008) fait désormais l’objet d’un grand nombre d’analyses, aussi bien en sociologie, qu’en économie, en sciences politiques, en droit ou encore en gestion. Au Canada la vaste enquête sur la diversité ethnique rend compte de la richesse de la diversité culturelle du pays tout en révélant l’importance des sentiments d’avoir été victime de discrimination, surtout chez les ‘’minorités visibles’’. Cette enquête a permis de vérifier l’efficacité du multiculturalisme comme outil d’intégration des immigrants et comme approche contribuant à la cohésion sociale (Reitz, Breton, Dion & Dion, 2009).

Dans cet entretien, Patrick Simon analyse l’émergence de la notion de discrimination avec le regard du sociologue. Il envisage les principales causes du développement de la discrimination en Europe et observe quelques unes de ces déclinaisons selon les différentes disciplines des sciences sociales. De la même façon, les différents motifs ou critères de discrimination, tel que le sexe ou l’origine, traduisent des évolutions distinctes de la prise en compte de la réduction des inégalités les concernant. Jusqu’en juillet 2012, le droit français identifiait 18 critères de discrimination possibles (1).

La notion de diversité est également apparue pour faire face aux inégalités, un thème abordé aussi dans les entretiens avec Isabelle Barth ou avec Annie Cornet dans la partie 1 du volet 3 de cette grande leçon. Par ailleurs la notion de diversité fait l’objet d’un certain nombre de controverses, en particulier à propos de l’articulation entre les différents critères de discrimination, comme l’évoque Jacqueline Laufer dans son entretien à propos de l’origine ethnique et du genre (cf. volet 3, partie 1/2).

Note :

(1) D’après le code du travail (art. L1132-1) et le code pénal (art.225-1), ces 18 critères de discrimination sont : l'origine, le sexe, les mœurs, l'orientation sexuelle, l'âge, la situation de famille, les caractéristiques génétiques, l'appartenance à une ethnie, l'appartenance à une nation, l'appartenance à une race, les opinions politiques, les activités syndicales ou mutualistes, les convictions religieuses, l'apparence physique, le patronyme, l'état de santé, le handicap, l'état de grossesse. La loi sur le harcèlement sexuel de juillet 2012 modifie cette liste de critères, notamment en ajoutant l’identité sexuelle.

Discrimination, diversité et société

L’émergence du thème des discriminations en France dans les années 1990 (Fassin, 2002 ; Wieviorka, 1992, 1998), suivi par celui de la diversité (Masclet, 2012 ; Wieviorka, 2008) fait désormais l’objet d’un grand nombre d’analyses, aussi bien en sociologie, qu’en économie, en sciences politiques, en droit ou encore en gestion. Au Canada la vaste enquête sur la diversité ethnique rend compte de la richesse de la diversité culturelle du pays tout en révélant l’importance des sentiments d’avoir été victime de discrimination, surtout chez les ‘’minorités visibles’’. Cette enquête a permis de vérifier l’efficacité du multiculturalisme comme outil d’intégration des immigrants et comme approche contribuant à la cohésion sociale (Reitz, Breton, Dion & Dion, 2009).

Dans cet entretien, Patrick Simon analyse l’émergence de la notion de discrimination avec le regard du sociologue. Il envisage les principales causes du développement de la discrimination en Europe et observe quelques unes de ces déclinaisons selon les différentes disciplines des sciences sociales. De la même façon, les différents motifs ou critères de discrimination, tel que le sexe ou l’origine, traduisent des évolutions distinctes de la prise en compte de la réduction des inégalités les concernant. Jusqu’en juillet 2012, le droit français identifiait 18 critères de discrimination possibles (1).

La notion de diversité est également apparue pour faire face aux inégalités, un thème abordé aussi dans les entretiens avec Isabelle Barth ou avec Annie Cornet dans la partie 1 du volet 3 de cette grande leçon. Par ailleurs la notion de diversité fait l’objet d’un certain nombre de controverses, en particulier à propos de l’articulation entre les différents critères de discrimination, comme l’évoque Jacqueline Laufer dans son entretien à propos de l’origine ethnique et du genre (cf. volet 3, partie 1/2).

Note :

(1) D’après le code du travail (art. L1132-1) et le code pénal (art.225-1), ces 18 critères de discrimination sont : l'origine, le sexe, les mœurs, l'orientation sexuelle, l'âge, la situation de famille, les caractéristiques génétiques, l'appartenance à une ethnie, l'appartenance à une nation, l'appartenance à une race, les opinions politiques, les activités syndicales ou mutualistes, les convictions religieuses, l'apparence physique, le patronyme, l'état de santé, le handicap, l'état de grossesse. La loi sur le harcèlement sexuel de juillet 2012 modifie cette liste de critères, notamment en ajoutant l’identité sexuelle.

Discrimination, immigration et statistiques

Le premier volet de cette Grande Leçon, a présenté une approche de la discrimination en psychologie sociale démontrant pourquoi, chacun de nous est susceptible de traiter de façon inégalitaire une personne sur la base de son appartenance sociale. La sociologie propose une perspective complémentaire expliquant l’ampleur, les raisons et les effets du phénomène à l’échelle de la société.

Dans cette seconde partie de l’entretien, Patrick Simon analyse les discriminations en France, principalement liées à l’origine, en se basant sur le résultat d’études menées ces dernières années, en particulier ceux de l’enquête Trajectoire et Origine (TeO) (Beauchemin, Hamel, Lesné, & Simon, 2010) [En ligne] ou encore ceux de l’étude portant sur les concours de la fonction publique (Eberhard, Meurs, & Simon, 2008) [En ligne]. La question de la mesure des discriminations, inhérentes à ces études et à certains travaux sur la diversité, est abordée en fin d’entretien, notamment à partir du rapport du Comité pour la Mesure de la Diversité et l’Evaluation des Discriminations (COMEDD) remis au commissaire à la diversité et à l’égalité des chances en février 2010 (Héran, 2010) [En ligne]

Discrimination, immigration et statistiques

Le premier volet de cette Grande Leçon, a présenté une approche de la discrimination en psychologie sociale démontrant pourquoi, chacun de nous est susceptible de traiter de façon inégalitaire une personne sur la base de son appartenance sociale. La sociologie propose une perspective complémentaire expliquant l’ampleur, les raisons et les effets du phénomène à l’échelle de la société.

Dans cette seconde partie de l’entretien, Patrick Simon analyse les discriminations en France, principalement liées à l’origine, en se basant sur le résultat d’études menées ces dernières années, en particulier ceux de l’enquête Trajectoire et Origine (TeO) (Beauchemin, Hamel, Lesné, & Simon, 2010) [En ligne] ou encore ceux de l’étude portant sur les concours de la fonction publique (Eberhard, Meurs, & Simon, 2008) [En ligne]. La question de la mesure des discriminations, inhérentes à ces études et à certains travaux sur la diversité, est abordée en fin d’entretien, notamment à partir du rapport du Comité pour la Mesure de la Diversité et l’Evaluation des Discriminations (COMEDD) remis au commissaire à la diversité et à l’égalité des chances en février 2010 (Héran, 2010) [En ligne]

Discrimination, immigration et statistiques

Le premier volet de cette Grande Leçon, a présenté une approche de la discrimination en psychologie sociale démontrant pourquoi, chacun de nous est susceptible de traiter de façon inégalitaire une personne sur la base de son appartenance sociale. La sociologie propose une perspective complémentaire expliquant l’ampleur, les raisons et les effets du phénomène à l’échelle de la société.

Dans cette seconde partie de l’entretien, Patrick Simon analyse les discriminations en France, principalement liées à l’origine, en se basant sur le résultat d’études menées ces dernières années, en particulier ceux de l’enquête Trajectoire et Origine (TeO) (Beauchemin, Hamel, Lesné, & Simon, 2010) [En ligne] ou encore ceux de l’étude portant sur les concours de la fonction publique (Eberhard, Meurs, & Simon, 2008) [En ligne]. La question de la mesure des discriminations, inhérentes à ces études et à certains travaux sur la diversité, est abordée en fin d’entretien, notamment à partir du rapport du Comité pour la Mesure de la Diversité et l’Evaluation des Discriminations (COMEDD) remis au commissaire à la diversité et à l’égalité des chances en février 2010 (Héran, 2010) [En ligne]

Préjugés à l'égard des immigrés

En référence aux études menées en psychologie sociale, le premier volet de la Grande Leçon a démontré le rôle des stéréotypes et des préjugés dans les comportements discriminants. L’analyse historique du regard porté sur l’étranger en sociologie de l’immigration, révèle ces effets de contexte en retraçant l’évolution des préjugés en fonction des éléments clés de l’histoire associés aux groupes considérés.

Piero Galloro retrace cette évolution pour la France, à partir de la fin du XIXème siècle, en démontrant comment le rapprochement du discours sur la colonisation et celui sur l’immigration à partir de 1930, façonne notre regard actuel de l’étranger. Les relations internationales et le discours de l’État sur l’adaptation de l’étranger à la société française explique, non seulement l’orientation assimilationniste de la France tel que mentionné par Richard Bourhis au début de ce volet 2, mais également la formation des préjugés et leurs changements. Le cas des immigrés Italiens, dans leurs rapports aux Polonais puis à l’arrivée des Maghrébins illustrent l’évolution de ce regard sur l’étranger construit sur une rhétorique de la peur de l’invasion.

Préjugés à l'égard des immigrés

En référence aux études menées en psychologie sociale, le premier volet de la Grande Leçon a démontré le rôle des stéréotypes et des préjugés dans les comportements discriminants. L’analyse historique du regard porté sur l’étranger en sociologie de l’immigration, révèle ces effets de contexte en retraçant l’évolution des préjugés en fonction des éléments clés de l’histoire associés aux groupes considérés.

Piero Galloro retrace cette évolution pour la France, à partir de la fin du XIXème siècle, en démontrant comment le rapprochement du discours sur la colonisation et celui sur l’immigration à partir de 1930, façonne notre regard actuel de l’étranger. Les relations internationales et le discours de l’État sur l’adaptation de l’étranger à la société française explique, non seulement l’orientation assimilationniste de la France tel que mentionné par Richard Bourhis au début de ce volet 2, mais également la formation des préjugés et leurs changements. Le cas des immigrés Italiens, dans leurs rapports aux Polonais puis à l’arrivée des Maghrébins illustrent l’évolution de ce regard sur l’étranger construit sur une rhétorique de la peur de l’invasion.

Préjugés à l'égard des immigrés

En référence aux études menées en psychologie sociale, le premier volet de la Grande Leçon a démontré le rôle des stéréotypes et des préjugés dans les comportements discriminants. L’analyse historique du regard porté sur l’étranger en sociologie de l’immigration, révèle ces effets de contexte en retraçant l’évolution des préjugés en fonction des éléments clés de l’histoire associés aux groupes considérés.

Piero Galloro retrace cette évolution pour la France, à partir de la fin du XIXème siècle, en démontrant comment le rapprochement du discours sur la colonisation et celui sur l’immigration à partir de 1930, façonne notre regard actuel de l’étranger. Les relations internationales et le discours de l’État sur l’adaptation de l’étranger à la société française explique, non seulement l’orientation assimilationniste de la France tel que mentionné par Richard Bourhis au début de ce volet 2, mais également la formation des préjugés et leurs changements. Le cas des immigrés Italiens, dans leurs rapports aux Polonais puis à l’arrivée des Maghrébins illustrent l’évolution de ce regard sur l’étranger construit sur une rhétorique de la peur de l’invasion.

Préjugés à l'égard des immigrés

En référence aux études menées en psychologie sociale, le premier volet de la Grande Leçon a démontré le rôle des stéréotypes et des préjugés dans les comportements discriminants. L’analyse historique du regard porté sur l’étranger en sociologie de l’immigration, révèle ces effets de contexte en retraçant l’évolution des préjugés en fonction des éléments clés de l’histoire associés aux groupes considérés.

Piero Galloro retrace cette évolution pour la France, à partir de la fin du XIXème siècle, en démontrant comment le rapprochement du discours sur la colonisation et celui sur l’immigration à partir de 1930, façonne notre regard actuel de l’étranger. Les relations internationales et le discours de l’État sur l’adaptation de l’étranger à la société française explique, non seulement l’orientation assimilationniste de la France tel que mentionné par Richard Bourhis au début de ce volet 2, mais également la formation des préjugés et leurs changements. Le cas des immigrés Italiens, dans leurs rapports aux Polonais puis à l’arrivée des Maghrébins illustrent l’évolution de ce regard sur l’étranger construit sur une rhétorique de la peur de l’invasion.

Préjugés à l'égard des immigrés

En référence aux études menées en psychologie sociale, le premier volet de la Grande Leçon a démontré le rôle des stéréotypes et des préjugés dans les comportements discriminants. L’analyse historique du regard porté sur l’étranger en sociologie de l’immigration, révèle ces effets de contexte en retraçant l’évolution des préjugés en fonction des éléments clés de l’histoire associés aux groupes considérés.

Piero Galloro retrace cette évolution pour la France, à partir de la fin du XIXème siècle, en démontrant comment le rapprochement du discours sur la colonisation et celui sur l’immigration à partir de 1930, façonne notre regard actuel de l’étranger. Les relations internationales et le discours de l’État sur l’adaptation de l’étranger à la société française explique, non seulement l’orientation assimilationniste de la France tel que mentionné par Richard Bourhis au début de ce volet 2, mais également la formation des préjugés et leurs changements. Le cas des immigrés Italiens, dans leurs rapports aux Polonais puis à l’arrivée des Maghrébins illustrent l’évolution de ce regard sur l’étranger construit sur une rhétorique de la peur de l’invasion.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Les ghettos urbains en France

Depuis le début du deuxième volet de cette Grande Leçon, la question des relations entre la société et ses citoyens d’origine étrangère occupe une place importante dans les propos des chercheurs interviewés. Richard Bourhis a proposé un cadre conceptuel de compréhension de la réciprocité de ces relations intergroupes puis Patrick Simon et Piero Galloro ont expliqué le type d’accueil que la France donne aux étrangers et à ses immigrés de la première à la troisième génération.

Dans cet entretien, Didier Lapeyronnie analyse une des formes d’adaptation des personnes d’origine étrangère au fonctionnement ségrégationniste de la société française : le ghetto urbain. Comme le note Didier Lapeyronnie (2008) : « Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ses murs un mode de vie particulier, un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… Ni assimilé, ni étranger, l’habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n’est pas totalement hors de la société mais qui n’en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l’empêche d’avancer comme de revenir en arrière ». Ici comme ailleurs, le ghetto est une forme d’adaptation collective propre aux groupes dominés. Ce mode d’organisation sociale avait été décrit aux États Unis (Rainwater, 1970), mais les observations de terrain réalisées en France démontrent désormais son existence de l’autre côté de l’Atlantique, dans certains quartiers de cités françaises. Le ghetto possède des caractéristiques bien spécifiques, comme la pauvreté, la ségrégation ou encore l’ambivalence aux institutions et des relations marquées par le racisme et le sexisme.

Profilage racial au Québec

Comme l’a montré Patrick Simon dans la première partie de son entretien (séquence « Discrimination, diversité et société séquence »), la discrimination s’exerce dans différents domaines (e.g. l’accès à l’emploi, au logement ou encore l’accès aux services) et touche différents groupes cibles au regard de critères, parfois reconnu par la loi du pays dont il est question.

Dans cet entretien, Fo Niemi, commence par décrire le Centre de recherche action sur les relations raciales (CARR) qu’il dirige à Montréal, avant de rapporter un domaine de discrimination, peu évoqué en France comparé au Canada et aux États-Unis, concernant le comportement de la police à l’égard des minorités visibles : le « profilage racial » (Weitzer, R., & Tuch, S., 2006). Pour la Commission des droits de la personne du Québec : « Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes en situation d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sureté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs d’appartenance réelle ou présumée, tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différent ». Ainsi, au Canada, le profilage racial est désormais étendu à d’autres domaines, comme l’emploi ou le logement et des organismes comme celui de Fo Niemi (CARR), viennent en aide aux victimes du « profilage racial » en s’appuyant sur la juridiction québécoise et canadienne à ce sujet. En France, sans nécessairement utiliser le terme « profilage racial », on peut noter l’émergence de quelques travaux comme ceux de Fabien Jobard (2010 ; Jobard & Lévy 2011) ou encore de Didier Fassin (2011) décrivant les problèmes de la relation des policiers français aux minorités et l’intérêt récent du Défenseur des Droits (2012) [En ligne].

Profilage racial au Québec

Comme l’a montré Patrick Simon dans la première partie de son entretien (séquence « Discrimination, diversité et société séquence »), la discrimination s’exerce dans différents domaines (e.g. l’accès à l’emploi, au logement ou encore l’accès aux services) et touche différents groupes cibles au regard de critères, parfois reconnu par la loi du pays dont il est question.

Dans cet entretien, Fo Niemi, commence par décrire le Centre de recherche action sur les relations raciales (CARR) qu’il dirige à Montréal, avant de rapporter un domaine de discrimination, peu évoqué en France comparé au Canada et aux États-Unis, concernant le comportement de la police à l’égard des minorités visibles : le « profilage racial » (Weitzer, R., & Tuch, S., 2006). Pour la Commission des droits de la personne du Québec : « Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes en situation d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sureté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs d’appartenance réelle ou présumée, tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différent ». Ainsi, au Canada, le profilage racial est désormais étendu à d’autres domaines, comme l’emploi ou le logement et des organismes comme celui de Fo Niemi (CARR), viennent en aide aux victimes du « profilage racial » en s’appuyant sur la juridiction québécoise et canadienne à ce sujet. En France, sans nécessairement utiliser le terme « profilage racial », on peut noter l’émergence de quelques travaux comme ceux de Fabien Jobard (2010 ; Jobard & Lévy 2011) ou encore de Didier Fassin (2011) décrivant les problèmes de la relation des policiers français aux minorités et l’intérêt récent du Défenseur des Droits (2012) [En ligne].

Profilage racial au Québec

Comme l’a montré Patrick Simon dans la première partie de son entretien (séquence « Discrimination, diversité et société séquence »), la discrimination s’exerce dans différents domaines (e.g. l’accès à l’emploi, au logement ou encore l’accès aux services) et touche différents groupes cibles au regard de critères, parfois reconnu par la loi du pays dont il est question.

Dans cet entretien, Fo Niemi, commence par décrire le Centre de recherche action sur les relations raciales (CARR) qu’il dirige à Montréal, avant de rapporter un domaine de discrimination, peu évoqué en France comparé au Canada et aux États-Unis, concernant le comportement de la police à l’égard des minorités visibles : le « profilage racial » (Weitzer, R., & Tuch, S., 2006). Pour la Commission des droits de la personne du Québec : « Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes en situation d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sureté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs d’appartenance réelle ou présumée, tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différent ». Ainsi, au Canada, le profilage racial est désormais étendu à d’autres domaines, comme l’emploi ou le logement et des organismes comme celui de Fo Niemi (CARR), viennent en aide aux victimes du « profilage racial » en s’appuyant sur la juridiction québécoise et canadienne à ce sujet. En France, sans nécessairement utiliser le terme « profilage racial », on peut noter l’émergence de quelques travaux comme ceux de Fabien Jobard (2010 ; Jobard & Lévy 2011) ou encore de Didier Fassin (2011) décrivant les problèmes de la relation des policiers français aux minorités et l’intérêt récent du Défenseur des Droits (2012) [En ligne].

Profilage racial au Québec

Comme l’a montré Patrick Simon dans la première partie de son entretien (séquence « Discrimination, diversité et société séquence »), la discrimination s’exerce dans différents domaines (e.g. l’accès à l’emploi, au logement ou encore l’accès aux services) et touche différents groupes cibles au regard de critères, parfois reconnu par la loi du pays dont il est question.

Dans cet entretien, Fo Niemi, commence par décrire le Centre de recherche action sur les relations raciales (CARR) qu’il dirige à Montréal, avant de rapporter un domaine de discrimination, peu évoqué en France comparé au Canada et aux États-Unis, concernant le comportement de la police à l’égard des minorités visibles : le « profilage racial » (Weitzer, R., & Tuch, S., 2006). Pour la Commission des droits de la personne du Québec : « Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes en situation d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sureté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs d’appartenance réelle ou présumée, tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différent ». Ainsi, au Canada, le profilage racial est désormais étendu à d’autres domaines, comme l’emploi ou le logement et des organismes comme celui de Fo Niemi (CARR), viennent en aide aux victimes du « profilage racial » en s’appuyant sur la juridiction québécoise et canadienne à ce sujet. En France, sans nécessairement utiliser le terme « profilage racial », on peut noter l’émergence de quelques travaux comme ceux de Fabien Jobard (2010 ; Jobard & Lévy 2011) ou encore de Didier Fassin (2011) décrivant les problèmes de la relation des policiers français aux minorités et l’intérêt récent du Défenseur des Droits (2012) [En ligne].

Profilage racial au Québec

Comme l’a montré Patrick Simon dans la première partie de son entretien (séquence « Discrimination, diversité et société séquence »), la discrimination s’exerce dans différents domaines (e.g. l’accès à l’emploi, au logement ou encore l’accès aux services) et touche différents groupes cibles au regard de critères, parfois reconnu par la loi du pays dont il est question.

Dans cet entretien, Fo Niemi, commence par décrire le Centre de recherche action sur les relations raciales (CARR) qu’il dirige à Montréal, avant de rapporter un domaine de discrimination, peu évoqué en France comparé au Canada et aux États-Unis, concernant le comportement de la police à l’égard des minorités visibles : le « profilage racial » (Weitzer, R., & Tuch, S., 2006). Pour la Commission des droits de la personne du Québec : « Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes en situation d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sureté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs d’appartenance réelle ou présumée, tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différent ». Ainsi, au Canada, le profilage racial est désormais étendu à d’autres domaines, comme l’emploi ou le logement et des organismes comme celui de Fo Niemi (CARR), viennent en aide aux victimes du « profilage racial » en s’appuyant sur la juridiction québécoise et canadienne à ce sujet. En France, sans nécessairement utiliser le terme « profilage racial », on peut noter l’émergence de quelques travaux comme ceux de Fabien Jobard (2010 ; Jobard & Lévy 2011) ou encore de Didier Fassin (2011) décrivant les problèmes de la relation des policiers français aux minorités et l’intérêt récent du Défenseur des Droits (2012) [En ligne].