Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Bruno BASTARD (Réalisation), Kazuhiko Yatabe (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/n2x2-a664
Citer cette ressource :
Kazuhiko Yatabe. UT2J. (2008, 15 novembre). Culture japonaise et mondialisation / Kazuhiko Yatabe , in Le japonais, c'est possible : états généraux de l’enseignement du japonais en France. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/n2x2-a664. (Consultée le 3 juin 2024)

Culture japonaise et mondialisation / Kazuhiko Yatabe

Réalisation : 15 novembre 2008 - Mise en ligne : 22 novembre 2008
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Descriptif

Culture japonaise et mondialisation / Kazuhiko Yatabe. In "Le japonais, c’est possible. Etats généraux de l’enseignement du japonais en France", séminaire organisé par le Comité pour l’enseignement du japonais en France (CEJF) à l’occasion du 150e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Paris : École normale supérieure, 15 novembre 2008. (Production et réalisation : Université Toulouse II-Le Mirail).Thématique 3 : Le Japon, pays d'avenir.

« Le Japon, un « pays d'avenir » ? Examiner ce que les Japonais désignent par les termes sabu-karuchâ (subculture) ou poppu karuchâ (pop culture) est sans doute une bonne entrée en matière pour évaluer la pertinence de la question. Une chose est certaine : qu'elle renvoie à des productions culturelles de masse telles que les mangas, les anime (dessins animés), les jeux vidéo, la J-pop (la musique pop et/ou rock), les keitai shôsetsu (les romans écrits et lus sur des téléphones portables), à des qualificatifs comme kawaii (mignon) ou encore à des comportements et à des pratiques plus ou moins partagés par les jeunes générations, la pop culture dit quelque chose sur la société japonaise contemporaine. Et dans la mesure où elle obéit à des impératifs draconiens de rentabilité -elle est indissociable de l'existence d'une industrie culturelle-, on peut affirmer qu'elle se tient au plus près des désirs du consommateur dont elle dévoile et exprime, pour ainsi dire au premier degré, la vision du monde.En d'autres termes, ce qu'elle donne à voir, à entendre et à vivre, peut servir d'indicateur pour esquisser les contours de la société japonaise présente et à venir, telle qu'elle est appréhendée par les jeunes Japonais. Si nous postulons que la modernité de l'archipel contribue à donner sens à la modernité tout court, alors sans doute pouvons-nous avancer que le détour par le Japon et sa culture dans ce qu'elle de plus contemporain apporte des pistes utiles, voire indispensables, pour une meilleure compréhension du monde auquel nous appartenons ».

Intervention
Thème
Documentation

- Nakamura Ichiya, Onouchi Megumi, "Nihon no poppu-powâ" (Le pop-power japonais), Tôkyô, Nihonkeizai shimbun-sha, 2006.

- Philippe Pons, "Cool Japan : le Japon superpuissance de la pop", Le Monde, 19 décembre 2003.

- Dossier "Why ? What ? Cool Japan !?", revue Brutus, 15 janvier 2007.

 - Nakanishi Shintarô, "1995",  Tôkyô, éd. Ôtsuki Shoten, 2008.

 - Miyadai Shinji, Sabu-karuchâ “shin”ron (Théorie “vraie” de la sous-culture), Tôkyô, éd. Wayts, 2005.


> Voir aussi la bibliographie complète de la communication de Kazuhiko Yatabe, dans "Le japonais au XXIe siècle : bilan et perspectives. Actes des Etats généraux 2008" (p. 38) ainsi que la bibliographie générale (à télécharger) dans l'onglet "Documents" de la séquence vidéo de présentation du colloque. 

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