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- Date de réalisation : 4 Mars 2015
- Durée du programme : 88 min
- Classification Dewey : Arts graphiques, Gravures, Photographie, Étude et enseignement, recherche, sujets connexes
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : Tous publics / hors niveau, niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Arts visuels et plastiques, Arts : critique et théorie
- Collections : Éditions numériques : le temps de l'archéologie
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : CITTON Yves
- Réalisateur(s) : BLACHON Benjamin
- responsable : ROUFFINEAU Gilles
Dans la même collection




Yves Citton - Trois siècles de numérisation globalisée
Habituellement, les histoires consacrées aux « nouveaux médias », à « l'informatique » ou à la « numérisation » commencent après la seconde guerre mondiale, ou parfois, mais c'est plus rare, avec Charles Babbage, dans les années 30 du XIXe siècle. En suivant la proposition de certains archéologues des médias tels que Friedrich Kittler et Siegfried Zielinski, cette présentation va remonter en 1760 pour étudier un auteur assez méconnu : Charles Tiphaigne de La Roche. Son imagination étrange et presque inquiétante nous permet de poser des questions essentielles sur les tendances lointaines et encore ignorées qui fondent la révolution numérique. Il s'agit ainsi d'aborder la question plus large des limites et des promesses de nos « Humanités Numériques », et de certains enjeux politiques de la numérisation en cours de nos modes de pensée et de relation.
Common histories of “new media”, “computers” or “digitalization”
start after WW2 or, more rarely, with Charles Babbage in the 1830s.
Following the cues of Media Archaeologists like Friedrich Kittler and
Siegfried Zielinsky, this presentation will go back to the 1760s to
study a little-known author by the name of Charles Tiphaigne de La
Roche. His uncanny imaginary will provide us with important questions
about the longer trends which have animated the Digital Revolution
currently unfolding.
If time allows, this will lead to a broader discussion on the limits and
promises of our “Digital Humanities”, and on some of the political
stakes of the current digitalization of our thought-processes and social
relations.
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