Conférence
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Langue :
Français
Crédits
Claire SARAZIN (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Maxime Toutain (Intervention)
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DOI : 10.60527/1kta-9a10
Citer cette ressource :
Maxime Toutain. UT2J. (2016, 17 octobre). La casa-templo d’Elegguá Alagbara : la mémoire de l’esclavage à travers l’ethnographie du culte des Orichas (Cuba) / Maxime Toutain , in Mémoire et histoire de l'esclavage dans le monde atlantique. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/1kta-9a10. (Consultée le 19 mars 2024)

La casa-templo d’Elegguá Alagbara : la mémoire de l’esclavage à travers l’ethnographie du culte des Orichas (Cuba) / Maxime Toutain

Réalisation : 17 octobre 2016 - Mise en ligne : 30 juin 2017
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Descriptif

La casa-templo d’Elegguá Alagbara : la mémoire de l’esclavage à travers l’ethnographie du culte des Orichas (Cuba) / Maxime Toutain, in colloque "Mémoire et histoire de l'esclavage dans le monde atlantique", organisé dans le cadre du programme de recherche de l'accord franco-brésilien CAPES-COFECUB et du labex SMS Mémoires de l'Esclavage aux AMériques (MESCLAM), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 17-18 octobre 2016. Panel 2 : Héritages et recompositions.

En 1861, l’esclave Ta Jorge fonde dans la plantation d’Álava, aujourd’hui central Méjico (Matanzas, Cuba), un culte dédié à une divinité africaine : l’Oricha Elegguá Alagbara (Zulueta Villegas, 2013). Cette tradition locale se construit autour de trois reliques qui ont la réputation d’avoir été apportées directement d’Afrique par Ta Jorge. De nos jours, ses descendants ont toujours la charge de ce culte local. Pourtant cette tradition a été modifiée, entre la fin du XIXe et tout au long du XXe, pour s’inclure dans la santería moderne qui s’est systématisée dans les grands pôles urbains. Grâce à l’ethnographie de la maison de culte d’Elegguá Alagbara, il est possible de déterminer la nature, la fonction mais aussi les limites de la mémoire de l’esclavage au sein de cette tradition. Mémoire double car il s’agit, d’un côté, d’une mémoire collective et discursive qui permet la création d’une « lignée de croyants » (Hervieu-Léger, 1993). De l’autre se trouve une mémoire incorporée, faite de gestes et de pratiques, qui donne à voir la structure socio-raciale du système esclavagiste et, peut-être, une infrapolitique des esclaves (Scott, 1992).

Intervention
Thème
Documentation

ARGYRIADIS, Kali, CAPONE, Stefania (2012). La Religion des orisha. Un champ social transnational en pleine recomposition. Paris, Éditions Hermann, 346 p.

GOBIN, Emma (2009). À propos des cultes d’origine yoruba dans la Cuba socialiste (1959 à nos jours), Cahiers des Amériques latines, 57-58, 143-158. [En ligne : https://cal.revues.org/1287].

TESTA, Silvina (2005). La « lucumisation » des cultes d’origine africaine à Cuba : le cas de Sagua la Grande, Journal de la société des américanistes, 91-1, 113-138. [En ligne : http://jsa.revues.org/2853].

Cuba (2005). Cahiers des Anneaux de la mémoire [Revue annuelle publiée par l'Association les Anneaux de la Mémoire de Nantes],  8, 340 p.

SCOTT, Rebecca (2004). Comment rendre compte de l'abolition de l'esclavage ? : contradictions, adaptations et transformations de la société esclavagiste cubaine, 1860-1886, in Mamadou Diouf, Ulbe Bosma (dirs), Histoires et identités dans la Caraïbe : trajectoires plurielles, Paris, Éditions Karthala, 65-100.

DIANTEILL, Erwan (2000). Des dieux et des signes. Initiation, écriture et divination dans les religions afro-cubaines. Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 381 p.

ARGYRIADIS, Kali (1999). La “religión” à La Havane. Actualité des représentations et des pratiques cultuelles havanaises. Paris, Éditions des Archives contemporaines, 380 p.

HERVIEU-LÉGER, Danièle (1993). La religion pour mémoire. Paris, Éditions Le Cerf, 274 p.

BOLÍVAR ARÓSTEGUI, Natalia (1990). Los orishas en Cuba. La Habana, Ediciones Union, 193 p.

SCOTT, Rebecca J. (1985). Slave emancipation in Cuba: the transition to free labor, 1860-1899. Princeton, Princeton University Press, 319 p.

> Voir aussi la bibliographie générale du colloque à télécharger dans l'onglet "Documents" de la communication inaugurale de Marcel Dorigny.

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