Entretien
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), UVED (Production), Université Toulouse - Jean Jaurès (Production), Jean Jimenez (Intervention), Gérard Briane (Intervention)
Conditions d'utilisation
Licence Creative Commons : Attribution, Pas d'utilisation commerciale, Partage dans les mêmes conditions
DOI : 10.60527/kqg4-qh83
Citer cette ressource :
Jean Jimenez, Gérard Briane. Canal-uved. (2016, 30 décembre). 0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européenIntroduction. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/kqg4-qh83. (Consultée le 20 mai 2024)

0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européenIntroduction

Réalisation : 30 décembre 2016 - Mise en ligne : 27 février 2017
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Descriptif

Legéographe replace son travail de recherche dans le contexte del’époque. « Il s’agissait alors de savoir pourquoi lechâtaignier était cultivé dans certaines régions et pas dansd’autres, pour des raisons qui étaient autres que des raisonsenvironnementales ». Il nous explique l’écologie duchâtaignier, les conditions pédologiques, climatiques, édaphiquesqui conviennent le mieux à cet arbre. « Comme ce n’étaitpas un arbre forestier, j’ai voulu montrer les causes de laplantation et surtout la date ». Le chercheur a donc réaliséun travail de géographie historique sur cette essence et, grâce àdes documents d’archive importants, retrouvés en Ardèchenotamment, il a pu démontrer qu’on avait surtout planté lechâtaignier entre le XVIe siècle et la fin du XVIIIe,début du XIXe siècle et, « après, on a arrêté ;avant il n’y en avait pas besoin parce qu’il n’y avait pasgrand monde dans les montagnes et après ça a été à la fois larévolution agricole et l’exode rural, donc on n’a plus eu besoinde châtaigniers et de châtaignes pour se nourrir ».

Au momentoù il réalisait ses recherches, l’auteur de Terres deCastanide a assisté au déclin de la châtaigneraie vivrière,et sa vision de la castanéiculture européenne, à ce moment-là,était plutôt pessimiste, c’était du moins ce qui se dégageaitdans la conclusion de sa thèse, en 1986. Aujourd’hui, troisdécennies plus tard, «pour des raisons qui tiennent à l’amour del’environnement, aux produits identitaires, au tourisme rural »,Jean-Robert Pitte constate que, finalement, « un certainnombre de gens ont replanté des châtaigniers et ont imaginé desproduits, à base de châtaignes, qui leur permettent, sinon de vivreintégralement à base du châtaignier, mais de constituer, grâce àcet arbre et à ses productions, une part plus ou moins importante deleurs ressources… une série de niches, les unes à côté desautres qui permettent aux gens de vivre. »

 

Intervention

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