Cours/Séminaire
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
CNRS POUCHET 75017 PARIS
Langue :
Français
Crédits
Jean René BORELLY (Production), Raphaël Desanti (Intervention), Michel Koebel (Intervention)
Conditions d'utilisation
CC BY NCSA
DOI : 10.60527/4jjj-mh54
Citer cette ressource :
Raphaël Desanti, Michel Koebel. CNRS_Pouchet. (2018, 7 novembre). Ce que la sociologie fait à ses lecteurs Vidéo 3 , in Ce que la sociologie fait à ses lecteurs . [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/4jjj-mh54. (Consultée le 26 avril 2025)

Ce que la sociologie fait à ses lecteurs Vidéo 3

Réalisation : 7 novembre 2018 - Mise en ligne : 21 décembre 2018
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Descriptif

CE QUE LA SOCIOLOGIE FAIT À SES LECTEURS. SUR LES LECTURES DE BOURDIEU EN SITUATION DE DÉCLASSEMENT

 

Rencontres autour du livre de Raphaël Desanti, Lire Bourdieu de l’usine à la fac, histoire d’une révélation

Journée organisée par Raphaël DESANTI, Gérard MAUGER (CESSP) et Nicolas ROUX (LISE, Cnam & CEET).

 

Le livre de Raphaël Desanti témoigne, après d’autres, des « affinités électives » entre la sociologie de Pierre Bourdieu et des lecteurs en situation de déclassement. Étudiant, par ailleurs, les incidences de cette rencontre intellectuelle sur sa trajectoire (dans son cas, le décalage entre la position occupée et la position espérée), il invite également à s’interroger sur les usages et les effets de ce genre de lecture chez des lecteurs qui ne sont pas issus du « monde des intellectuels » : « intellectuels de première génération » , autodidactes soutenus par leur « bonne volonté culturelle », passés par les épreuves du « classement-déclassement-reclassement »

 

Vidéo 3

INTERVENANT : 

Michel Koebel (sociologue, professeur à l’université de Strasbourg)

« Champs libres ? »

En dehors de similitudes partielles dans nos parcours (le passage par le travail social - mais dans le sens plus habituel de travailleur à formateur - mais aussi la « révélation » bourdieusienne intervenue tôt dans mon propre parcours) qui ont permis notre rencontre et nos échanges, les différences d’origine sociale entre Raphaël Desanti et moi donnent une autre signification à ces passions partagées. Là où nos rapports au monde social se sont à nouveau rejoints, c’est à l’occasion des quelques années passées sur la liste Champs. Dans ses débuts, elle autorisait la parole de tous les intéressés, qu’ils fussent sociologues professionnels ou amateurs. Les premières années furent passionnantes. Mais progressivement, le jeu des réponses cinglantes de quelques prétendus connaisseurs a progressivement imposé des restrictions dans la liberté d’expression, « l’espace Champs » devenant l’arène de combats intellectuels souvent futiles/stériles réservés à ceux qui se sentaient capables d’affronter la critique véhémente et interminable de ces orateurs en embuscade (ce qui explique en partie sans doute sa désertion après les premières belles années). Rejoints, parce que, comme Raphaël Desanti, je ne sentais en moi ni l’autorité ni la maturité suffisante pour me jeter dans cette arène.

 

 

 

Intervention

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