Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Serge BLERALD (Réalisation), Jennifer Montagu (Intervention)
Conditions d'utilisation
INHA-2013
DOI : 10.60527/9m1b-5009
Citer cette ressource :
Jennifer Montagu. INHA. (2013, 31 mai). Jennifer Montagu, « With varied and well expressed figures, and justly proportioned allusions »: la sculpture en sucre dans l’Italie baroque , in Edition 2013 - L'éphémère / le Royaume-Uni. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/9m1b-5009. (Consultée le 11 décembre 2024)

Jennifer Montagu, « With varied and well expressed figures, and justly proportioned allusions »: la sculpture en sucre dans l’Italie baroque

Réalisation : 31 mai 2013 - Mise en ligne : 8 octobre 2013
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Descriptif

L’art de sculpter la nourriture a été pratiqué dès le Moyen-Âge. Dans la Rome baroque, les plus grands artistes ont dessiné et modelé des décorations de table en sucre, massepain ou en beurre porteuses de significations allégoriques complexes. La liberté offerte par ces médiums influença en retour la « vraie » sculpture.

Jennifer Montagu a inauguré avec cette conférence la 3ème édition du Festival de l'histoire de l'art, dont le thème était l'éphémère et le pays invité le Royaume-Uni.



Le Festival de l'histoire de l'art, un événement gratuit et ouvert à tous les amoureux et curieux d'art et d'histoire, a été créé en 2011 par le Ministère de la culture et de la communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le Château de Fontainebleau, avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Événement éphémère qui a lieu tous les ans à la fin du mois de mai, ces trois journées permettent de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau. Le Festival explore chaque année un thème et invite un pays dont les méthodes en histoire de l'art sont comparées à celles de la France. En 2013, le thème était "l'Ephémère" tandis que le Royaume-Uni était pays invité.

Afin de laisser une trace de ce partage de savoir, l'INHA, coordinateur scientifique de l'événement, en association avec l'EHESS, a décidé de capter quelques-unes des 300 conférences et événements que le Festival propose.




Pour plus d'informations: festivaldelhistoiredelart.com

Le Festival explore chaque année un thème. En 2013 celui de l’Ephémère a donné l’occasion au public de découvrir des arts assez peu étudiés en France. L’art de l’éphémère est celui de l’instant ou plus précisément celui d’un moment privilégié capable d’associer dans une parfaite harmonie l’architecture, la peinture, le costume, la musique… Le Festival a ainsi abordé l’architecture éphémère des fêtes et cérémonies, toutes les productions occasionnelles : affiches, placards illustrés, officiels ou clandestins, graffiti, mais aussi les arts de la table, les arts prenant le corps pour support (coiffure, tatouages), la performance… Le sujet engage également un questionnement important sur la politique muséale, tiraillée aujourd’hui entre collections permanentes et expositions temporaires, et sur les conceptions fort différentes du rapport entre éphémère et durable dans les cultures et les arts du monde.

L’ensemble des manifestations était en 2013 placé sous le regard privilégié d’un pays invité, le Royaume-Uni. Dans ce grand pays de musées, d’artistes contemporains, de galeries et de ventes aux enchères, d’expositions, d’instituts d’histoire de l’art, les Britanniques ont un rapport à l’histoire de l’art très différent des Français : dès le XVIIe siècle, les initiatives y partent d’individus ou d’institutions privées, grands collectionneurs et archéologues, connaisseurs ou universitaires, et non de l’Etat.


        

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