Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Serge BLERALD (Réalisation), Alain Schnapp (Intervention), Guy Fihman (Intervention), Christian Joschke (Intervention), Maria Luisa Catoni (Intervention)
Conditions d'utilisation
INHA-2013
DOI : 10.60527/da7k-4307
Citer cette ressource :
Alain Schnapp, Guy Fihman, Christian Joschke, Maria Luisa Catoni. INHA. (2013, 2 juin). Le mouvement dans l’art grec : visions modernes et images antiques , in Edition 2013 - L'éphémère / le Royaume-Uni. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/da7k-4307. (Consultée le 10 octobre 2024)

Le mouvement dans l’art grec : visions modernes et images antiques

Réalisation : 2 juin 2013 - Mise en ligne : 14 mai 2014
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Descriptif

L’avènement de la chronophotographie et du cinéma a transformé radicalement le regard des artistes, des archéologues et historiens d’art sur la représentation du mouvement. Depuis cette découverte, on s’est plu à opposer la représentation exacte ou scientifique du mouvement à sa représentation conventionnelle, observant à l’instar de Salomon Reinach les différents types du galop du cheval dans l’histoire des arts depuis l’Antiquité. Mais était-ce ignorer que la représentation « exacte » produite par la photographie obéissait elle-même à des conventions — des conventions scientifiques révélatrices d’un état de la pensée et de la connaissance sur le mouvement ? Était-ce ignorer aussi que l’ambition d’une représentation « exacte » du mouvement et le croisement entre « sciences » et « arts visuels » étaient aussi vifs dans l’Antiquité que dans le monde contemporain ? C’est sur cette base, en mettant en rapport les théories mathématiques ou philosophiques et les pratiques figuratives, qu’on peut aujourd’hui poser, à une très longue et riche histoire, des questions contemporaines comme celle du rapport entre les « arts » et les « sciences ».

Table ronde entre Guy Fihman, cinéaste et professeur émérite de l'Université Paris VIII, Christian Joschke, maître de conférences à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense (Histoire de l'art contemporain, histoire de la photographie), Maria Luisa Catoni, associate professor - IMT Institute for Advanced Studies Lucca, Italie (Ancient Art History and Archaeology) et Alain Schnapp, professeur d'archéologie grecque à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne.

Le Festival de l'histoire de l'art, un événement gratuit et ouvert à tous les amoureux et curieux d'art et d'histoire, a été créé en 2011 par le Ministère de la culture et de la communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le Château de Fontainebleau, avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Événement éphémère qui a lieu tous les ans à la fin du mois de mai, ces trois journées permettent de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau. Le Festival explore chaque année un thème et invite un pays dont les méthodes en histoire de l'art sont comparées à celles de la France. En 2013, le thème était "l'Ephémère" tandis que le Royaume-Uni était pays invité.

Afin de laisser une trace de ce partage de savoir, l'INHA, coordinateur scientifique de l'événement, en association avec l'EHESS, a décidé de capter quelques-unes des 300 conférences et événements que le Festival propose.

Pour plus d'informations: festivaldelhistoiredelart.com

Le Festival explore chaque année un thème. En 2013 celui de l’Ephémère a donné l’occasion au public de découvrir des arts assez peu étudiés en France. L’art de l’éphémère est celui de l’instant ou plus précisément celui d’un moment privilégié capable d’associer dans une parfaite harmonie l’architecture, la peinture, le costume, la musique… Le Festival a ainsi abordé l’architecture éphémère des fêtes et cérémonies, toutes les productions occasionnelles : affiches, placards illustrés, officiels ou clandestins, graffiti, mais aussi les arts de la table, les arts prenant le corps pour support (coiffure, tatouages), la performance… Le sujet engage également un questionnement important sur la politique muséale, tiraillée aujourd’hui entre collections permanentes et expositions temporaires, et sur les conceptions fort différentes du rapport entre éphémère et durable dans les cultures et les arts du monde.

 

L’ensemble des manifestations était en 2013 placé sous le regard privilégié d’un pays invité, le Royaume-Uni. Dans ce grand pays de musées, d’artistes contemporains, de galeries et de ventes aux enchères, d’expositions, d’instituts d’histoire de l’art, les Britanniques ont un rapport à l’histoire de l’art très différent des Français : dès le XVIIe siècle, les initiatives y partent d’individus ou d’institutions privées, grands collectionneurs et archéologues, connaisseurs ou universitaires, et non de l’Etat.

 

        

Intervention

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