Colloque MASA 2022 - Fabriquer, exploiter, diffuser, archiver et réutiliser les données archéologiques

évènement
Réalisation : 30 novembre au 2 décembre 2022
Mise en ligne : 24 janvier 2023
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Descriptif

Faut-il nécessairement faire du RDF ou s'autoriser à passer par des solutions moins expressives, mais plus simple à mettre en place ? Quelles conséquences pour les données manipulées ? Quelles solutions logicielles mutualisables ? Quels standards ? Quelles licences ? ). Les expériences depuis les premières bases de données jusqu'au web sémantique ont été abordées soit par des informaticiens proposant des outils au service des archéologues, soit par des archéologues qui se sont emparés des langages informatiques accessibles pour créer leurs propres outils, soit par des binômes archéologues/informaticiens dans une démarche interdisciplinaire. Il va sans dire que si chacune de ces approches a livrée de beaux résultats, la dernière est de loin la plus robuste. 

Depuis dix ans, le consortium Huma-Num MASA œuvre en ce sens au service de la communauté archéologique à laquelle il propose un écosystème numérique accompagné d'un livre blanc réunissant les bonnes pratiques à chaque étapes du cycle de vie des données. La gestion des PGD (plans de gestion de données) en est grandement facilitée. Pour autant, les travaux de MASA n’échappent pas à cette tension permanente entre la complexité des techniques mobilisées et les besoins opérationnels d'outil abordables par des non-spécialistes. Nous proposons d'explorer cette tension dans ce colloque en s'intéressant à l'apport des pratiques numériques pour la recherche archéologique. 

À travers des retours d'expériences (gestion de fouilles, de post-fouilles, de publication), les communications prendront en compte tout ou partie des dimensions proposer dans le titre et les relations entre-elles : fabriquer, exploiter, diffuser, archiver, réutiliser. Elles porteront en particulier, mais sans exhaustive, sur les enjeux que constituent pour la recherche archéologique :

- l'archivage des supports numérisés et numériquement natifs ;

- la reconfiguration des systèmes d'information obsolètes ;

- la réutilisation des données pour la recherche archéologique et au-delà ;

- les relations corpus-publications.

Vidéos

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Conférence
00:20:07

La base de données « archeometal-armoricain » développée dans le cadre du projet SIDEPROD

Meunier
Emmanuelle
Le Carlier de Veslud
Cécile

Le projet SIDEPROD est né d'un double objectif : d'une part, réaliser une synthèse des données sur la sidérurgie ancienne en Basse-Bretagne, de l'âge du Fer à l'époque Moderne et, d'autre part,

Intervenants et intervenantes

France

Auteur d'une thèse en Théorie et pratique de l'archéologie à Paris 4 en 2017

Ingénieure de recherche en archéologie au CNRS - Centre national de la recherche scientifique; de 2007 à 2009 (doctorante AMI à Damas) et depuis juin 2020, responsable du service médias, données de la recherche et humanités numériques

France

Conservatrice du Patrimoine. Archéologue, spécialiste de numismatique antique. - En poste au Département des Monnaies, médailles et antiques, Bibliothèque nationale de France, site Richelieu (en 2012). Conseillère scientifique à l'INHA pour le domaine de recherche Histoire de l'art antique et de l'archéologie (mars 2017-). Spécialiste de l'art antique. Attachée de conservation du patrimoine au musée des Antiquités de Rouen (2001- 2005)

France

Spécialiste du Néolithique. Directeur de recherche et directeur adjoint de l'UMR5608 TRACES (Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés). Responsable de la plateforme ArchéoScience de l'UMR TRACES. Directeur de la revue Gallia Préhistoire. (2023)

En poste au Centre d'anthropologie de Toulouse (en 2002)

Chercheur au Centre national de la recherche scientifique depuis 2004

France

Archéologue. Professeure d'archéologie, membre des équipes Sociétés de la préhistoire et de la protohistoire (SPP) et Territoires et sociétés de l’antiquité et du moyen âge (TESAM), directrice du laboratoire Archéologie des sociétés méditerranéennes (ASM, UMR 5140), Université Paul Valéry, Montpellier (en 2024)

Doctorat en Histoire de l'art et archéologie, option art et archéologie de l’Antiquité (Université Paul Valéry, Montpellier, 2004). Habilitation à diriger des recherches à l'École pratique des hautes études, Paris (2021)