Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Orléans
Langue :
Français
Crédits
Jean-Philippe Corbellini (Réalisation)
Détenteur des droits
MSH Val de Loire, RTR MiDi
Conditions d'utilisation
CC BY-NC-ND (Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification)
Citer cette ressource :
RTRMD. (2022, 4 octobre). Étude du transport de la charge de fond de la rivière Allier en sortie de gorges par une approche multi-proxies , in Enjeux écologiques et sociétaux des hydrosystèmes 20 ans de recherche dans le bassin de la Loire. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/138044. (Consultée le 25 avril 2025)
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Étude du transport de la charge de fond de la rivière Allier en sortie de gorges par une approche multi-proxies

Réalisation : 4 octobre 2022 - Mise en ligne : 3 mars 2023
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Descriptif

Session 2 : Fonctionnement des hydrosystèmes

Étude du transport de la charge de fond de la rivière Allier en sortie de gorges par une approche multi-proxies

Anaïs Arfeuillère 1, Johannes Steiger 1, Erwan Roussel 1, Emmanuèle Gautier 2, Olivier Voldoire 1

1 Université Clermont Auvergne, CNRS, GEOLAB

2 Université Paris 1 et Laboratoire de Géographie Physique, CNRS UMR 8591 (LGP)

La connaissance du transport de la charge de fond est essentielle pour pouvoir proposer des plans de gestion et de restauration appropriés de la rivière Allier en réponse au déficit sédimentaire. L’objectif de cette étude, qui s’inscrit dans le projet RALLIER financé par la Région AURA, est de caractériser et de quantifier le transport de la charge de fond à l’entrée du système alluvial, sur deux sites, un situé à la stricte naissance de la plaine alluviale (Brioude) et un second à une dizaine de kilomètres plus en aval (Chappes). L’approche employée repose sur une analyse multi-proxies : (1) des RFID (Radio Frequency Identification) passifs insérés dans des sédiments pour la détermination des seuils de mise en mouvement et des distances de transport ;

(2) des RFID actifs pour le suivi de la remobilisation de la couche active ; (3) des plaques d’impact pour la caractérisation des seuils de mise en mouvement des sédiments, l’intensité et la variabilité spatio-temporelle du charriage ; (4) des hydrophones et (5) l’échantillonneur Helley-Smith pour la quantification du charriage. Entre octobre 2020 et octobre 2021, les données de RFID passifs et de plaques d’impact ont permis de mettre en évidence les seuils de mise en mouvement des graviers fins à grossiers lors d’un léger dépassement du module à deux reprises, c.-à-d. pour un débit journalier moyen compris entre ≈ 28 m3/s et 100m3/s. Ces premiers résultats devront être complétés par une analyse imbriquant tous les proxies lors de crues avec des débits supérieurs.

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