Entretien
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
Sancoins (18)
Langue :
Français
Crédits
Université de Tours/CETU ETIcS (Production), Laurent AUCHER (Réalisation), Laurent Aucher (Intervention)
Conditions d'utilisation
© CETU ETIcS - Université de Tours © CEDETE – Université d’Orléans
DOI : 10.60527/0eaj-c780
Citer cette ressource :
Laurent Aucher. UnivTours. (2019, 25 octobre). GINETTO ANZIL, GUY BÉRISSET ET ROGER LUISSI, ANCIENS SALARIÉS À LA TUILERIE DE GROSSOUVRE (CHER) , in Industrie céramique. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/0eaj-c780. (Consultée le 27 juillet 2024)

GINETTO ANZIL, GUY BÉRISSET ET ROGER LUISSI, ANCIENS SALARIÉS À LA TUILERIE DE GROSSOUVRE (CHER)

Réalisation : 25 octobre 2019 - Mise en ligne : 6 décembre 2019
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

L'entretien se déroule en présence de Ginetto Anzil (né en1949), de Roger Luissi (1951), son beau-frère, et de Guy Bérisset (1948). Lesenquêtés ont en commun d'avoir été salariés à la tuilerie de Grossouvre audébut des années 1970. Les trois récits cumulés balaient une période qui va dela fin des années 1960 jusqu'aux années 2000. Dans l'usine, Ginetto Anziloccupera essentiellement un poste de chef de fabrication (1969-1973). Pour sapart, Roger Luissi y travaillera en qualité d'ouvrier en fabrication puis dedéfourneur (de 1967 à 1972). Quant à Guy Bérisset, il y sera employé à lamaintenance des véhicules puis des machines de production (1972 à 2008),occupant un poste de responsable dans la dernière partie de sa carrière.

En début d'interview, les trois anciens salariés évoquentlonguement les conditions de travail. C'est par exemple l'occasion, pour Roger,de décrire la dureté du métier d'enfourneur. Par la suite, les enquêtés seremémorent les conditions d'acheminement du charbon, l'organisation desdifférents secteurs, les innovations techniques (four-tunnel, pressesautomatiques, etc.), la main-d'œuvre immigrée (Polonais, Italiens, Espagnols etPortugais), la main-d'œuvre féminine, les produits fabriqués, les processus defabrication, les solidarités ouvrières, les temps de pause, l'alcool, la vie endehors de l'usine (Guy : « C'était rare qu'on sorte du boulot, qu'onrentre à lamaison sans passer par le café ».), l'habitat populaire, le rôle dela colonie de vacances de Lens dans l'économie locale (Ginetto : « Ily avait quinze ou vingt femmes du village qui y travaillaient l'été ».),etc.

Enquête, réalisation  : Laurent AUCHER (CEDETE) 

Montage : Hélène CHAZAL (CETU ETIcS)

La recherche VIVAMEMORI abénéficié du financement de la Région Centre-Val deLoire complété par celui de laDRAC Centre-Val de Loire, de la Communauté de Communesd'Éguzon-Argenton-Vallée de la Creuse, de la ville de Vierzon, ainsi que du Syndicat mixtedu Pays Loire Val d'Aubois.

La recherche VIVAMEMORI estmenée par des chercheurs de l’Université d’Orléans(CRJP et CEDETE) et de l’Université de Tours(CETU ETIcS, CETU ILIAD3 et CITERES)

Avec le soutien du ServicePatrimoine et Inventaire de la régionCentre-Val de Loire, de Ciclic, l'agence duCentre-Val de Loire pour le livre, l'image et la culture numérique, et des Archivesdépartementales du Cher et de l'Indre.

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes