- 00:00Conditions d'arrivée en France du père (1948) puis des autres membres de la famille (1950)
- 07:09Éléments sur la main-d'œuvre immigrée employée chez Perrusson
- 08:59De la baraque en bois à la longère
- 13:32Le quotidien d'une famille ouvrière d'origine italienne à Sancoins
- 19:28Éléments sur la tuilerie-briqueterie Perrusson
- 21:14De l'école libre au BEPC
- 31:331965 : la première embauche
- 36:321965-1967 : première période de travail chez Nardonnet
- 42:491967-1969 : Michelin
- 45:131969-1973 : L'embauche à la tuilerie de Grossouvre
- 50:021973-2008 : Deuxième période chez Nardonnet (futur Préfor)
- 56:27« Une différence de salaire »
- 58:58Le processus de production
- 1:05:58Les conditions de travail dans l'atelier de fabrication
- 1:15:55Travailler dans le four Hoffmann
- 1:17:47En fabrication : un travail répétitif
- 1:20:21Une proximité relationnelle malgré la fonction de responsable
- 1:24:32« L'importance du bistrot pour la génération d'après-guerre »
- 1:26:34Autres sociabilités et conditions d'existence au village
- 1:32:15Commentaires sur un document d'archive
Dans la même collection
























Les chapitres
GINETTO ANZIL, ANCIEN CHEF DE FABRICATION À LA TUILERIE DE GROSSOUVRE (CHER)
Ginetto Anzil est né en 1949 à Udine, dans la région du Frioul, au nord-est de l'Italie. En 1950, avec les autres membres de la famille, il rejoint son père à Sancoins où ce dernier travaille depuis deux ans comme ouvrier dans la tuilerie Perrusson et Desfontaines. Après le BEPC, Ginetto est embauché chez Nardonnet, usine spécialisée dans la fabrication de fosses septiques et de matériaux pour le bâtiment (Sancoins), puis à Michelin (Saint-Doulchard). Entre 1969 et 1973, il est salarié à la tuilerie de Grossouvre. Recruté comme potier, il devient rapidement chef de fabrication. Il retravaillera ensuite pour Nardonnet, d'abord à Venelles (Bouches-du-Rhône) puis sur le site de Sancoins où il finira sa carrière dans le service commercial.
Outre les différentes étapes qui jalonnent son parcours professionnel, le témoignage de Ginetto Anzil permet de renseigner avec infiniment de détails les modalités de migration et d'intégration d'une famille originaire de la péninsule italienne. Il rend compte aussi des conditions d'existence à Grossouvre, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la tuilerie (organisation du travail, procédés de fabrication, sociabilités ouvrières au sein des « Cités », etc.).
Enquête, réalisation : Laurent AUCHER (CEDETE)
Montage : Hélène CHAZAL (CETU ETIcS)
La recherche VIVAMEMORI a bénéficié du financement de la Région Centre-Val de Loire complété par celui de la DRAC Centre-Val de Loire, de la Communauté de Communes d'Éguzon-Argenton-Vallée de la Creuse, de la ville de Vierzon, ainsi que du Syndicat mixte du Pays Loire Val d'Aubois.
La recherche VIVAMEMORI est menée par des chercheurs de l’Université d’Orléans (CRJP et CEDETE) et de l’Université de Tours (CETU ETIcS, CETU ILIAD3 et CITERES)
Avec le soutien du Service Patrimoine et Inventaire de la région Centre-Val de Loire, de Ciclic, l'agence du Centre-Val de Loire pour le livre, l'image et la culture numérique, et des Archives départementales du Cher et de l'Indre.
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- Date de réalisation : 16 Septembre 2019
- Lieu de réalisation : Sancoins (18)
- Durée du programme : 96 min
- Classification Dewey : Sociologie et anthropologie
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- Catégorie : Entretiens, Témoignages
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Histoire, Sociologie
- Collections : Mémoire vivante industrielle, Industrie céramique
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : AUCHER Laurent
- producteur : Université de Tours/CETU ETIcS
- Réalisateur(s) : AUCHER Laurent
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- Langue : Français
- Mots-clés : immigration, témoignage, tuilerie, mémoire industrielle, Cher, mémoire
- Conditions d’utilisation / Copyright : © CETU ETIcS - Université de Tours © CEDETE – Université d’Orléans
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