- 00:00De l'enfance à l'adolescence
- 03:021969 : l'embauche à la tuilerie à 16 ans
- 05:59À propos de Paul-Henry Sironneau et de son père
- 09:26Les différents postes occupés
- 11:32Du four Hoffmann au four tunnel
- 18:49Le temps de travail
- 22:30Les conditions de travail dans le four Hoffmann puis sur le four tunnel
- 25:54Figure du directeur et rapports à la hiérarchie
- 29:38La modernisation de l'usine : causes et conséquences
- 33:22La robotisation de la chaîne de production
- 37:21La main-d'œuvre féminine
- 39:12La main-d'œuvre d'origine immigrée
- 41:05Départ en retraite et conditions actuelles d'existence
- 44:55Les modes de rémunération
- 48:18Un autre rapport à l'emploi
- 51:11Les relations entre ouvriers
- 54:21Les produits fabriqués
- 54:47« Jamais j'apportais de casse-croûte. »
- 56:21Éléments sur l'histoire du club de football
- 1:02:07La question de l'alcool
- 1:05:23Vie et conditions d'existence au village
- 1:08:29Logements d'usine
- 1:10:05Habiter la Cité Saint-Paul
Dans la même collection
























Les chapitres
MICHEL MOINARD, ANCIEN OUVRIER DE LA TUILERIE DE GROSSOUVRE (CHER)
Né en 1953, Michel Moinard est embauché à l'âge de seize ans et demi à la tuilerie de Grossouvre, usine dans laquelle son père avait lui-même travaillé durant dix-sept ans. Il y sera employé pendant quarante-trois ans, jusqu'en décembre 2012, occupant « à peu près tous les postes », mais faisant l'essentiel de sa carrière au four-tunnel (pendant vingt-huit ans) où il disposera d'une certaine autonomie d'action propre à satisfaire son caractère indépendant.
Cet entretien permet justement à Michel Moinard de décrire de manière détaillée la chaîne de fabrication avant l'installation du four-tunnel en 1974 : « Il fallait prendre la galette, plaquer la galette dans la presse, puis après, porter... C'était sur balancelle, fallait rentrer ça dans des séchoirs, attendre le lendemain que ça soit sec, et si c'était pas sec, fallait encore attendre une journée. Et puis sortir, trier, remettre ça sur brouette, porter ça aux gars, aux empileurs dans le four, aux enfourneurs... Le lendemain, c'était cuit et les défourneurs sortaient ça dehors ».
Il lui permet aussi de livrer des explications sur les conditions de travail, les conséquences de l'automation, les catégories ouvrières issues de l'immigration, les modalités de rémunération, les relations professionnelles, les produits fabriqués, le club de football (dont il a été un des dirigeants), la question de l'alcool, la vie dans le village, l'habitat ouvrier, etc.
Enquête, réalisation : Laurent AUCHER (CEDETE)
Montage : Hélène CHAZAL (CETU ETIcS)
La recherche VIVAMEMORI a bénéficié du financement de la Région Centre-Val de Loire complété par celui de la DRAC Centre-Val de Loire, de la Communauté de Communes d'Éguzon-Argenton-Vallée de la Creuse, de la ville de Vierzon, ainsi que du Syndicat mixte du Pays Loire Val d'Aubois.
La recherche VIVAMEMORI est menée par des chercheurs de l’Université d’Orléans (CRJP et CEDETE) et de l’Université de Tours (CETU ETIcS, CETU ILIAD3 et CITERES)
Avec le soutien du Service Patrimoine et Inventaire de la région Centre-Val de Loire, de Ciclic, l'agence du Centre-Val de Loire pour le livre, l'image et la culture numérique, et des Archives départementales du Cher et de l'Indre.
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- Date de réalisation : 6 Mars 2020
- Lieu de réalisation : La Guerche-sur-l'Aubois (18)
- Durée du programme : 80 min
- Classification Dewey : Sociologie et anthropologie
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- Catégorie : Entretiens, Témoignages
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Histoire, Sociologie
- Collections : Mémoire vivante industrielle, Industrie céramique
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : AUCHER Laurent
- producteur : Université de Tours/CETU ETIcS
- Réalisateur(s) : AUCHER Laurent
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- Langue : Français
- Mots-clés : temoignage, tuilerie, mémoire industrielle, Cher
- Conditions d’utilisation / Copyright : © CETU ETIcS - Université de Tours © CEDETE – Université d’Orléans
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