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DOI : 10.60527/yw5n-a920
Citer cette ressource :
CAIRN. (2021, 20 mai). E. HERRSCHER et L. MION, Référentiels isotopiques et paléoalimentation humaine : un doux rêve archéologique ? , in "Nature, concepts et enjeux des référentiels en archéométrie et sciences de la conservation" 20 mai 2021. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/yw5n-a920. (Consultée le 3 juin 2024)

E. HERRSCHER et L. MION, Référentiels isotopiques et paléoalimentation humaine : un doux rêve archéologique ?

Réalisation : 20 mai 2021 - Mise en ligne : 22 juin 2021
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Descriptif

Référentiels isotopiques et paléoalimentationhumaine : un doux rêve archéologique ?

Estelle Herrscher et Leïa Mion

Aix Marseille Université, CNRS, Ministère de la Culture, LAMPEA,Aix-en-Provence, France

Toutorganisme enregistre dans ses tissus les caractéristiques isotopiques desaliments qu’il consomme. Disposer de données fiables décrivant la variabilitéisotopique des ressources alimentaires potentiellement consommées est doncl’une des gageures dans ce type d’approche dont l’objectif visé estd’identifier la contribution relative des ressources identifiées.

Siépistémologiquement les référentiels théoriques et modernes ont été lespremiers mobilisés pour l'interprétation des données isotopiquespaléoalimentaires, les travaux de ces quinze dernières années remettent encause cette utilisation. La mise en place de référentiels archéologiques depréférence locaux et contemporains des populations humaines étudiées estmaintenant privilégiée. Toutefois, l’équifinalité des référentiels modernes etarchéologiques est encore discutée, les uns et les autres étant encore utilisésdans les publications toutes périodes confondues. La pertinence de serapprocher, le plus possible, des conditions environnementales etchronoculturelles des populations étudiées, sera ainsi évaluée à partird'exemples.

Dans certains contextes, les différencesisotopiques interindividuelles humaines sont parfois si tenues que leurinterprétation nécessite l’établissement de référentiels les plus détailléspossibles, intégrant des ressources domestiques et sauvages, terrestres etaquatiques, animales et végétales. Si de tels référentiels sont les seulsgarants d’une analyse fiable et précise de la diversité alimentaire au seind’un groupe, cette réalité se heurte parfois aux limites inhérentes àl’archéologie. A partir de cas d’études issus de contextes chronoculturels etd’aires géographiques variés, l’imperfection des jalons restitués et sesconséquences sur le discours alimentaire seront également discutées.

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