Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Mrsh-Caen
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/3zbq-7m59
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2024, 17 décembre). L’expérience kinesthésique de l’Exploding Plastic Inevitable : flicker de projection et flicker de montage dans The Velvet Underground in Boston (1967) de Andy Warhol , in La violence formelle au cinéma : la perception malmenée. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/3zbq-7m59. (Consultée le 15 février 2025)

L’expérience kinesthésique de l’Exploding Plastic Inevitable : flicker de projection et flicker de montage dans The Velvet Underground in Boston (1967) de Andy Warhol

Réalisation : 17 décembre 2024 - Mise en ligne : 7 janvier 2025
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Résumé de la communication : L’Exploding Plastic Inevitable (1966) est un spectacle multimédia qui prend place le 13 janvier 1966 dans une discothèque de l’East Village à New York. Il s’agit d’une installation mise en scène par Andy Warhol, qui est aussi un concert du Velvet Underground, dont il entend promouvoir l’existence. Dans cette production de cinéma élargi, l’artiste présente une sélection de ses œuvres graphiques projetées sous forme de diapositives sur les murs de la salle. L’événement étant construit sur un geste performatif nécessairement éphémère, il donne lieu à la remarquable captation réalisée par Ronald Nameth. Il s’agit ici de prolonger la réflexion sur la notion d’expérience kinesthésique à partir d’un autre film de l’EPI : The Velvet Underground in Boston (1967), que Warhol a tourné lors d’un concert au Boston Tea Party. Ce film, récemment mis au jour, présente une grande variété de techniques cinématographiques : des zooms avant et arrière soudains, des plans panoramiques, et le montage au photogramme (effet strobe cut), qui vient créer de puissants éclats de lumière dont les touches fragmentées accentuent la dimension immersive de la captation. Cet ensemble d’effets visuels produit une expérience cinématographique intense et brutale pour le spectateur. En expérimentant sur les limites du médium, le film de Warhol travaille le double effet du flicker : d’abord au niveau du dispositif (flicker de projection), puis au niveau de l’agencement des photogrammes (flicker de montage). Comment le flicker est-il utilisé afin d’intensifier certaines formes visuelles ? Et en quoi l’effet flicker conditionne-t-il la vision du spectateur afin d’intensifier l’expérience immersive ?

Biographie de l'auteur : Benjamin Léon est maître de conférences en études cinématographiques à l’université Rennes 2. Il est membre de l’unité de recherche « Arts : pratiques et poétiques » (EA 3208), et membre associé au LIRA (EA 7343).

Dans la même collection

Sur le même thème