Vidéo pédagogique
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université de Lille 1 (Production), Isabelle Duchatelle (Intervention)
Conditions d'utilisation
Licence Creative Commons , Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France.
DOI : 10.60527/6p0e-ej49
Citer cette ressource :
Isabelle Duchatelle. C2i. (2013, 25 novembre). Travailler en groupe avec le numérique (Module 4.1.1) , in MOOC Internet, les autres et moi. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/6p0e-ej49. (Consultée le 20 septembre 2024)

Travailler en groupe avec le numérique (Module 4.1.1)

Réalisation : 25 novembre 2013 - Mise en ligne : 1 septembre 2014
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Descriptif

MOOC "Internet, les autres et moi" : cours en ligne délivré du 27 janvier 2014 au 31 mars 2014 sur la plateforme FUN-MOOC.

Semaine 4 : Travailler en groupe avec le numériqueCours 1 : Travailler en groupe avec le numériqueUnité 1

Intervention
Thème
Documentation

INTERNET LES AUTRES ET MOI - MODULE 4 - PARTIE 1

Sur le web, nous parlons souvent de communautés et de groupes. Il est vrai que le web et
les outils numériques sont propices au rassemblement de personnes autour d’un sujet
d’intérêt comme la santé, les enfants, les sports, ou encore autour de pratiques
professionnelles ou autour d’un projet.
En général, ces groupes sont à l’initiative d’une personne ou d’un groupe de personnes
qui désirent rassembler d’autres utilisateurs pour travailler en commun. Contrairement à
un groupe dans notre société, sur le web, nous pouvons ouvrir un groupe ou adhérer à un
groupe sans connaître les gens qui y participent.
Ces groupes peuvent être très différents d’un sujet à l’autre. D’une part, le nombre de
personnes qui y participent, qui peut varier de plusieurs personnes à plusieurs centaines
de personnes.
Ensuite l’organisation même du groupe est variable, il n’y a pas règles établies. Nous
pouvons aussi bien trouver des groupes très hiérarchiques, style pyramidale, des groupes
qui fonctionnent comme les associations 1901 par exemple ou encore des groupes où
tous les membres sont au même niveau de décision.
En bref il n’y a aucune règle précise, si par exemple, nous voulons créer un groupe autour
de la cuisine asiatique, c’est à nous de décider comment il sera organisé, ou si nous
voulons intégrer un groupe déjà créé, c’est à nous de choisir le mode d’organisation qui
nous correspond le mieux.
En général, le groupe s’organisera en fonction des objectifs à atteindre. Si le but du
groupe et de discuter et d’afficher les recettes de cuisine de ses membres, il n’y a pas
forcément besoin d’une hiérarchie stricte. Si le but final est d’éditer un livre de cuisine,
nous voyons qu’ici il faudra faire des choix pour les recettes, pour la charte graphique, les
tarifs et bien d’autres choses encore, donc une organisation plus stricte.
Ces deux exemples mettent en évidence les deux grands types de groupes : les groupes
informels et les groupes de travail.
Le groupe de travail est un groupe créé pour rassembler les internautes autour d’un projet
commun. Le groupe de travail peut être très hiérarchique avec un corps décisionnaire qui
fixe et répartit les tâches entre les membres du groupe. Il peut être également non
hiérarchique, les décisions et la répartition des tâches sont prises en commun.
Le groupe informel est quant à lui un rassemblement d’internaute autour du partage de
connaissances, de ressources et de développement social sans aucune obligation. Il peut
être restreint comme par exemple le groupe des amoureux des colombes de
Cappelle-la-Grande ou il peut être large, comme par exemple les réseaux sociaux de type
facebook.
Dans tous les cas, les groupes informels et les groupes de travail n’ont pas les mêmes
finalités et on ne pourra pas utiliser l’un pour atteindre les objectifs de l’autre.
Quel que soit le groupe auquel nous appartenons, nous pouvons lister les grands rôles
que nous pouvons prendre, en n’oubliant bien évidemment pas que nous pouvons
endosser plusieurs responsabilités.
Nous pouvons être propriétaire ou administrateur du groupe : nous réglons les paramètres
du site de groupe, les inscriptions, les droits d’accès.
Nous pouvons être contributeur : nous apportons le contenu du site. On distingue parfois
le collaborateur qui apporte du contenu et l’éditeur qui peut modifier la structure du
contenu et créer de nouveaux documents.
Enfin, nous pouvons être un simple lecteur ou visiteur, nous ne participons à l’élaboration
des contenus mais y avons accès en lecture.
Comme nous pouvons le constater, ces rôles ne diffèrent pas radicalement de ceux d’un
groupe réel. Par contre le numérique a largement contribué à faciliter le travail de groupe.
Premièrement, les outils numériques ont rendu simple l’enregistrement, le stockage et le
partage des documents, textes, tableurs, images, son et vidéos.
La prise de décision est facilitée également, avec le numérique pas besoin de réunion
physique, nous pouvons demander l’avis des autres membres via le web.
La production des contenus peut se faire également en ligne de façon sécurisée : pas de
pertes de documents, pas de pertes de temps.
Aujourd’hui, dans un groupe il est fréquent que les membres ne se connaissent pas
physiquement, le regroupement s’est créé au fil des rencontres virtuelles sur le web et est
donc construit essentiellement autour de la problématique du groupe plutôt que sur des
relations limitées entre personnes qui ne se connaissent que physiquement.
De plus, les membres d’un groupe peuvent être disséminés à travers le monde, pas de
problème d’éloignement géographique.
Quand l’organisation est réglée, les membres du groupe peuvent, quand c’est nécessaire
grâce aux outils du web, travailler en direct, de façon synchrone, et ils peuvent également
travailler de façon asynchrone, c’est-à-dire décalée dans le temps, pour tout ce qui ne
nécessite pas d’être à plusieurs en même temps.
Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à faire l’exercice qui suit pour vérifier les notions
abordées ici.

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