Conférence
Notice
Langue :
Français
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/2ks0-wb46
Citer cette ressource :
RTRMD. (2020, 5 novembre). Trajectoires socio-écologiques des IAE et politiques publiques ou comment favoriser durablement la multifonctionnalité des paysages ? , in session 9 : gouvernance et trajectoires des socio-écosystèmes. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/2ks0-wb46. (Consultée le 3 décembre 2024)

Trajectoires socio-écologiques des IAE et politiques publiques ou comment favoriser durablement la multifonctionnalité des paysages ?

Réalisation : 5 novembre 2020 - Mise en ligne : 25 novembre 2020
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

5ecolloque des Zones Ateliers – CNRS

2000-2020, 20 ans de recherche du Réseau des Zones Ateliers

SESSION 9-Gouvernance et trajectoires des socio-écosystèmes

 

Trajectoires socio-écologiques des IAE et politiques publiques ou comment favoriser durablement la multifonctionnalité des paysages ? (ZA Armorique)

 

Alexandra Langlais ∗† 1,Claudine Thenail ∗ ‡ 2

 

1 UMR IODE - Institut de l’Ouest : Droit et Europe –  Université de Rennes 1, Centre National de la Recherche Scientifique –  France

2  UMR BAGAP - Biodiversité  agroécologie et aménagement  du paysage –  Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, Institut Agro/Agrocampus-Ouest, Ecole supérieure d’Agricultures d’Angers –  France

 

Résumé

Dans cette présentation,nous mettons l’accent sur les éléments paysagers semi-naturels (sou- vent désignéspar l’expression IAE –  Infrastructures Agro-écologiques –  que nous emploierons), en particulier les bordures de champs (dont les haies) des paysagesculturels de bocage armor- icains.   En effet ce sont à la fois des objets  emblématiques des politiques touchant aux fonc- tions du paysage, des objets d’interface clé dans l’hétérogénéité etla connectivité des mosaïques paysagères, et des objets de gestion au sein des terres agricoles.

Nous identifionsà la fois des avancées et des fragilités quant à la mobilisation des IAE dans les politiques publiquesen faveur du maintien/développement des fonctionnalités des paysages agricoles. De plus en plus de politiquespubliques se préoccupent du paysage comme objet à part entière et mettent  en valeur le maintien, l’aménagement / ré-aménagement  desIAE.  Dansla nouvelle Politique AgricoleCommune (PAC), l’enjeu de protection des habitats et des paysages estréaffirmé et la prise en compte des IAE renouvelée.  Ainsiles IAE représentent  un point de convergencefort de ces différentes politiques, suggérant des synergies possibles entre elles. Cependant, le statutdes IAE reste fragile car ambigu vis-à-vis  de l’agriculture et le dispositif juridique se révèle in fine mal adapté pour participer plus largement aux effortsde synergie entre agriculture et biodiversité.

Comment dépasser ces difficultés ?  L’émergence de certainsnouveaux  concepts constitue une véritableinflexion car ils expriment davantage ce besoin de synergie entre agriculture et biodi-versité.   Il s’agit  par exemple  du concept de solutions fondéessur la nature ou d’instruments économiques valorisant ce couplageentre l’agriculture et la biodiversité tels les Paiements pour ServicesEnvironnementaux –  PSE) ou encore les objectifs environnementaux spécifiquesau cœur de la PAC. Cependant, ce sont aussi des conceptstrès exigeants dans leur mise en œuvreeffec- tive.   En effet ils supposent, pour les agriculteurs,  de disposer des connaissances permettant de s’assurer queleurs choix d’une diversité de pratiques (aménagement, entretien, production) réalisés à différents pas de temps et échelles spatiales,  dans différentes conditions territoriales et paysagères,  entrainent en effet la réalisation d’objectifsenvironnementaux  associés aux IAE (y compris en termes de dynamiques).   Les modalitéset conditions de contractualisation, et le suivide l’effectivité de ces politiquespubliques, sont également à repenser. Cela rejoint les en- jeuxdes dispositifs de co-apprentissage destinésà mettre les acteurs en capacité d’appréhender des chaînages de causalités, développer de nouvellesressources et expérimenter de nouvellespratiques favorablesà l’environnement. Pour contribuer àces enjeux de recherche, nous nous appuyons notamment sur des dispositifs complémentaires :  des dispositifsd’observation à long terme des relations " pratiques-fonctionsécologiques " des bordures de champs, et des dispositifsde recherche participative avec des groupes d’agriculteurs engagés dans des pratiquesinnovantesde gestion du bocage.

 

 

--

Programme et recueil des résumés à télécharger dans l'onglet documents ci-dessus.

Toutes les informations sur le site du colloque :

https://20ans-rza.sciencesconf.org/resource/page/id/5

 

Dans la même collection

Sur le même thème