Conférence
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Langue :
Français
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Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia (Publication), Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia (Réalisation), Université de Bordeaux (Production)
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BY-NC
DOI : 10.60527/61hz-d487
Citer cette ressource :
Univ Bordeaux. (2020, 26 février). Capteurs d’odeurs : applications aux phéromones , in Le numérique en viticulture. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/61hz-d487. (Consultée le 4 juin 2024)

Capteurs d’odeurs : applications aux phéromones

Réalisation : 26 février 2020 - Mise en ligne : 16 mars 2020
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Descriptif

Le numérique en viticulture : les capteurs du sol à la vendange !  Module 3. Les capteurs de mesure sur les bioagresseursJournées techniques - UMT Seven26 février 2020, Bordeaux Science Agro

La réduction de l’usage des produits phytosanitaires est l’enjeu majeurde la filière viticole. Actuellement les insecticides, représentent 13 % destraitements effectués en viticulture française. Les deux cibles majeures destraitements insecticides sont les papillons qui attaquent les grappes (Eudémiset cochylis de la vigne) et les cicadelles vectrices de la flavescence dorée.La confusion sexuelle est la seule technique de lutte d’origine biologiqueactuellement utilisée à large échelle (10% du vignoble français). Cettetechnique prophylactique inhibe par saturation de l'air en phéromones, les accouplementset donc la reproduction en bloquant les capacités des mâles à localiser et àtrouver une femelle lorsqu’elle émet sa propre phéromone. On utilise pour celadu (E,Z)-7,9-dodecadienyl acétate composé majoritaire de la phéromone sexuelled’Eudémis de la vigne, et l’efficacité dépend de la concentration dans l’air.Notre objectif est double : proposer des outils de mesure afin d’optimiser lalutte contre les insectes ravageurs agricoles et fournir des mesures‘multipoints’ afin de construire des modèles de diffusion d’odeurs biologiquesen milieu naturel. Le choix technologique s’est porté sur un capteur comprenantun élément sensible jetable ou recyclable constitué d’une couche nanoporeusespécifique imprimée sur substrat biodégradable et un module opto-électroniquepeu coûteux pour le dosage par lecture optique. La phéromone étant une moléculesans groupement spécifique située dans un environnement riche en nombreusesmolécules odorantes similaires émises par les plantes, sa détection directe esttrès aléatoire. C’est pourquoi le choix s’est arrêté sur un concept dedétection indirecte via un composé ‘traceur’ co-émis avec la phéromone et ladétection de ce traceur. Des premiers essais en parcelles viticoles serontréalisés été 2020.

>> Denis Thiéry, Directeur de recherche INRAe, UMR SAVE, Centre de recherche INRAe Nouvelle Aquitaine

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