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- Date de réalisation : 26 Février 2020
- Durée du programme : 17 min
- Classification Dewey : Raisin, vigne, viticulture, Efficacité et rendement de la production agricole (innovation technologique et science en agriculture, méthodes, productivité agricole, rapport coût-production, taille de l'exploitation agricole, techniques, utilisation de la main-d'oeuvre)
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Ingénierie de l'environnement
- Collections : Le numérique en viticulture
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- producteur : Université de Bordeaux
- Réalisateur(s) : Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
- Editeur : Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
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- Langue : Français
- Mots-clés : capteurs, viticulture, numérique
- Conditions d’utilisation / Copyright : BY-NC
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26 février 2020, Bordeaux Science Agro
La réduction de l’usage des produits phytosanitaires est l’enjeu majeur de la filière viticole. Actuellement les insecticides, représentent 13 % des traitements effectués en viticulture française. Les deux cibles majeures des traitements insecticides sont les papillons qui attaquent les grappes (Eudémis et cochylis de la vigne) et les cicadelles vectrices de la flavescence dorée. La confusion sexuelle est la seule technique de lutte d’origine biologique actuellement utilisée à large échelle (10% du vignoble français). Cette technique prophylactique inhibe par saturation de l'air en phéromones, les accouplements et donc la reproduction en bloquant les capacités des mâles à localiser et à trouver une femelle lorsqu’elle émet sa propre phéromone. On utilise pour cela du (E,Z)-7,9-dodecadienyl acétate composé majoritaire de la phéromone sexuelle d’Eudémis de la vigne, et l’efficacité dépend de la concentration dans l’air. Notre objectif est double : proposer des outils de mesure afin d’optimiser la lutte contre les insectes ravageurs agricoles et fournir des mesures ‘multipoints’ afin de construire des modèles de diffusion d’odeurs biologiques en milieu naturel. Le choix technologique s’est porté sur un capteur comprenant un élément sensible jetable ou recyclable constitué d’une couche nanoporeuse spécifique imprimée sur substrat biodégradable et un module opto-électronique peu coûteux pour le dosage par lecture optique. La phéromone étant une molécule sans groupement spécifique située dans un environnement riche en nombreuses molécules odorantes similaires émises par les plantes, sa détection directe est très aléatoire. C’est pourquoi le choix s’est arrêté sur un concept de détection indirecte via un composé ‘traceur’ co-émis avec la phéromone et la détection de ce traceur. Des premiers essais en parcelles viticoles seront réalisés été 2020.
>> Denis Thiéry, Directeur de recherche INRAe, UMR SAVE, Centre de recherche INRAe Nouvelle Aquitaine
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