Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Rocher de Palmer, Cenon
Langue :
Français
Crédits
Célien Durney (Intervention)
Détenteur des droits
Université de Bordeaux
DOI : 10.60527/zv7t-wg18
Citer cette ressource :
Célien Durney. Univ Bordeaux. (2025, 21 mars). Fonctions microbiennes et interactions vigne-microorganismes : influences des pratiques culturales sur le cycle du carbone dans les sols viticoles , in 22e Matinée des Œnologues de Bordeaux. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/zv7t-wg18. (Consultée le 26 avril 2025)

Fonctions microbiennes et interactions vigne-microorganismes : influences des pratiques culturales sur le cycle du carbone dans les sols viticoles

Réalisation : 21 mars 2025 - Mise en ligne : 9 avril 2025
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Descriptif

Les sols jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes viticoles et dans la santé des vignes, en abritant une grande diversité de 
microorganismes. Ces derniers sont essentiels dans le fonctionnement du cycle du carbone. Ils contribuent, entre autres, à la décomposition de la matière 
organique, à la stabilisation du carbone dans le sol et à la régulation de la disponibilité des nutriments pour les plantes. Toutefois, ces processus sont largement influencés par les pratiques culturales adoptées.

L’apport de matière organique dans les sols stimule l’activité microbienne, favorise l’accumulation et la séquestration du carbone en augmentant la formation de complexes organominéraux. À l’inverse, l’usage excessif d’engrais minéraux perturbe l’activité microbienne du sol, limitant ainsi les services bénéfiques  
apportés dans des écosystèmes moins anthropisés. De plus, l’intensification du travail du sol, comme le labour, perturbe la structure du sol, et modifie la  
dynamique et le fonctionnement du cycle du carbone. Les pratiques telles que le non-labour et l’enherbement limitent ces perturbations physiques, favorisent la séquestration du carbone et renforcent les interactions bénéfiques entre les racines de la vigne et les microorganismes du sol. Parmi ces microorganismes bénéfiques, les champignons mycorhiziens à arbuscules sont particulièrement importants, car ils améliorent la nutrition hydro-minérale et augmentent la  
tolérance des plantes aux stress biotiques et abiotiques.
Une gestion raisonnée des sols viticoles intégrant des pratiques agroécologiques, permet de maintenir les fonctions microbiennes essentielles au  
fonctionnement du cycle du carbone tout en contribuant à une meilleure séquestration du carbone. Ces pratiques reposent sur la valorisation des services  écosystémiques et des régulations biologiques liées aux microorganismes du sol.

Intervention

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